Lors d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l'ONU, jeudi, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et la France ont dénoncé des ambiguïtés et des contradictions de Damas et fait part de leurs inquiétudes au sujet du stock d'armes chimiques de la Syrie.
Selon des diplomates, ces trois pays estiment que le président syrien Bachar al-Assad n'a pas fait toute la lumière sur son arsenal chimique dont il a promis de se débarrasser d'ici le 30 juin prochain.
Échéances pas respectées
Les pays occidentaux présents au Conseil de sécurité ont également insisté sur le fait que Damas devait détruire douze installations qui ont servi par le passé à produire des armes chimiques.
Les occidentaux ont rappelé, par ailleurs, que la Syrie n'avait pas respecté les échéances intermédiaires prévues pour l'acheminement et la destruction de son arsenal. Selon l'ONU 92% du stock a été détruit ou transféré hors du pays, mais les 8% restants ne sont pas accessibles en raison des conditions de sécurité.
agences/fb