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Vingt soldats enlevés et tués par les djihadistes de l'EIIL en Irak

Véhicule de l'armée irakienne après des affrontements contre les forces de l'EIIL, à 60km de la capitale Bagdad.
Véhicule de l'armée irakienne après des affrontements contre les forces de l'EIIL, à 60km de la capitale Bagdad.
Les corps de 20 soldats tués par balles ont été découverts samedi soir dans le nord de l'Irak. L'enlèvement et les meurtres ont été revendiqués par le groupe djihadiste de l'EIIL.

Le puissant groupe djihadiste de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) a revendiqué l'enlèvement et le meurtre de 20 soldats dans un communiqué, précisant qu'il les avait capturés sur leur base militaire le 5 mai.

Leurs dépouilles ont été retrouvée samedi soir dans la province de Ninive, dans le nord de l'Irak, selon des sources de sécurité. Les violences ont fait en outre 13 victimes dans le reste du pays, dont six membres des forces de l'ordre.

Soldats et policiers régulièrement visés

Des membres de l'EIIL, alliés à des combattants de tribus antigouvernementales, ont pris en janvier le contrôle de Fallouja, à 60 km à l'ouest de Bagdad, ainsi que de certains quartiers de Ramadi, 40 km plus à l'ouest, dans la province majoritairement sunnite d'Anbar.

Soldats, policiers et miliciens anti-Qaïda sont régulièrement visés par les attaques sanglantes qui frappent le pays: plus de 3100 personnes ont perdu la vie depuis le début de l'année. En moyenne, 25 Irakiens meurent quotidiennement dans ces violences.

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Colère de la minorité sunnite

Les autorités imputent les violences à des facteurs extérieurs, au premier rang desquels la guerre en Syrie voisine. Mais diplomates et experts affirment qu'elles sont surtout alimentées par la colère de la minorité sunnite, qui s'estime marginalisée et maltraitée par les autorités.