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Vague d'attaques en Thaïlande avant l'expiration d'un ultimatum politique

Les manifestants pro-gouvernementaux ont manifesté dimanche contre l'idée des opposants de former un "conseil du peuple" non élu, s'inquiétant d'une possible guerre civile. [PORNCHAI KITTIWONGSAKUL]
Les manifestants pro-gouvernementaux ont manifesté dimanche contre l'idée des opposants de former un "conseil du peuple" non élu, s'inquiétant d'une possible guerre civile. - [PORNCHAI KITTIWONGSAKUL]
Une série d'attentats perpétrés par des séparatistes musulmans secoue le sud de la Thaïlande alors que les manifestants anti-gouvernementaux ont fixé un ultimatum à leurs autorités qui expire lundi.

Des séparatistes musulmans présumés ont mené plus de 30 attaques lundi dans le sud de la Thaïlande, dont l'incendie d'un centre commercial, des fusillades et des attentats à la bombe. Elles ont fait en tout un mort et une dizaine de blessés, a annoncé la police.

"Nous pensons que les auteurs de ces attaques sont des groupes rebelles musulmans qui essaient de recruter davantage de combattants", a déclaré un conseiller du premier ministre.

Expiration de l'ultimatum ce lundi

Ces attaque surviennent alors que le gouvernement intérimaire thaïlandais, formé après la destitution de la Première ministre Yingluck Shinawatra, a prévenu dimanche que la menace de l'opposition d'installer un cabinet non élu risquait de plonger le pays dans une nouvelle spirale de violences.

Dans la rue depuis six mois, les manifestants antigouvernementaux ne démordent pas de leur idée d'instaurer un "conseil du peuple", non élu, en charge de "réformes" du système. Ils ont lancé un ultimatum qui expire lundi.

ats/sbad

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