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Le drame du MH370 incite à réfléchir à de nouvelles technologies de traçage

Les forces spéciales néo-zélandaises avaient mis en place les recherches du MH370 par radar dans le sud de l'Océan indien. [AP Photo/Rob Griffith]
Les forces spéciales néo-zélandaises avaient mis en place les recherches du MH370 par radar dans le sud de l'Océan indien. - [AP Photo/Rob Griffith]
L'Organisation mondiale de l'aviation civile tient une réunion d'experts à Montréal mardi pour réfléchir aux moyens de mieux suivre les avions de ligne et d'éviter de les perdre comme le vol MH370.

Suivi des avions de ligne par satellite, déclenchement automatique de la transmission des données de vol, boîtes noires dans le "cloud": l'Organisation mondiale de l'aviation civile (OACI) examine divers moyens de pister les avions de ligne afin d'éviter de les perdre comme le Boeing du vol MH370.

L'OACI tient lundi et mardi à Montréal une réunion d'experts afin d'"examiner les technologies existantes pouvant assurer un suivi mondial des avions à un coût raisonnable".

Suivi au-delà de la couverture radar réclamé

"Un avion devrait pouvoir être suivi en permanence, même au-delà de la couverture radar, et en cas d'accident être immédiatement localisé", a noté l'Union européenne.

Même si les propositions des industriels semblent alléchantes (lire encadré), l'OACI devrait d'abord suivre la proposition de l'Association internationale des transporteurs aériens (IATA) de créer un groupe de travail sur le suivi des avions de ligne, avec l'objectif de formuler des recommandations d'ici cinq mois.

ats/sbad

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Suivi satellite pour 11'000 avions de ligne?

Avant de se mettre autour de la table, les experts ont demandé aux industriels spécialisés dans les satellites (Globalstar, Inmarsat, Rockwell, Thales Alenia, etc.) de leur faire des propositions et de lister leurs avantages comme leurs inconvénients.

L'OACI a pris acte du fait qu'il existait des "solutions commerciales insoupçonnées fournissant une couverture globale pour moins de 100'000 dollars".

L'un de ces industriels, le britannique Inmarsat, a proposé ce suivi gratuitement pour "11'000 avions de ligne qui sont déjà équipés d'une connexion par satellite", soit la quasi totalité de la flotte commerciale long courrier.

Ce service de suivi n'a pas encore été déployé mais Inmarsat avait utilisé ses satellites pour aider à reconstituer la route du Boeing 777 de la Malaysia Airlines.