Oscar Pistorius devra subir une contre-expertise psychiatrique pour vérifier s'il souffre vraiment d'un trouble anxieux généralisé susceptible d'atténuer sa culpabilité dans le meurtre de sa petite amie le 14 février 2013.
La juge Thokozile Masipa, devant qui le champion handisport sud-africain comparaît depuis le 3 mars et plaide non coupable, a décidé de le soumettre à un diagnostic psychiatrique indépendant, comme le demandait le procureur.
"Procès équitable"
Elle a souligné que l'examen n'avait pas pour but de le punir: il s'agit d'"assurer à l'accusé un procès équitable" et de "révéler si au moment du crime il souffrait d'un trouble mental qui aurait pu le rendre pénalement non responsable de son acte".
Rallongeant encore les délais hors norme de ce procès fleuve suivi par les médias du monde entier, cette évaluation psychiatrique pourrait nécessiter jusqu'à un mois d'examens, mais sans forcément nécessiter un internement du sportif, âgé de 27 ans.
ats/pym