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L'ex-trader Jérôme Kerviel refuse de rentrer en France purger sa peine

Jérôme Kerviel à son arrivée le 17 mai 2014 à la frontière franco-italienne, près de Menton.
Jérôme Kerviel à son arrivée le 17 mai 2014 à la frontière franco-italienne, près de Menton.
Attendu dimanche par la police à Menton, l'ex-trader Jérôme Kerviel a annoncé samedi qu'il ne rentrerait pas en France tant que le président François Hollande ne répondrait pas à sa demande d'immunité.

Jérôme Kerviel, l'ex-trader de la Société générale, souhaite que le président français François Hollande réponde à sa demande d'immunité en faveur de possibles témoins au dossier l'opposant à son ancienne banque. En attendant, il a annoncé samedi qu'il ne rentrerait pas en France.

A propos de la police française, il a ajouté: "s'ils veulent venir me chercher, qu'ils viennent me chercher". Il se trouvait alors tout près de la frontière française.

Attendu dimanche à Menton

La justice a enjoint à l'ancien courtier de 37 ans, arrivé aux portes de la France au terme d'un périple de deux mois et demi en Italie, de se présenter avant dimanche soir au commissariat de police de Menton.

Samedi, l'avocat de Kerviel a indiqué que son client, qui doit purger une peine de trois ans de prison ferme, avait un délai allant jusqu'à 15h dimanche.

L'immunité réclamée par Kerviel concerne "des personnes appartenant au système judiciaire, informées mais qui ne peuvent parler sur le dossier".

ats/afp/olhor

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Si Kerviel veut "la grâce présidentielle, sa demande sera examinée"

La présidence français a indiqué samedi que si Jérôme Kerviel demandait une grâce présidentielle, sa demande serait examinée "selon la procédure habituelle".

Toute autre demande d'aménagement de sa peine doit être présentée à l'autorité judiciaire conformément à la loi", a encore ajouté la présidence.