L'armée thaïlandaise a annoncé mercredi une réunion inédite entre les rivaux politiques au coeur de la crise ayant conduit mardi à l'imposition de la loi martiale "pour restaurer la paix et l'ordre public".
Seront présents des responsables des partis au pouvoir et d'opposition, des manifestants des deux camps, mais également le président du Sénat et la Commission électorale. Le gouvernement, qui a été empêché d'utiliser son quartier général de crise, n'est pas invité.
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Pression internationale
La communauté internationale a appelé mercredi les autorités militaires thaïlandaise à respecter les principes démocratiques, en faisant pression pour que la loi martiale soit levée.
"Nous voulons voir un retour rapide d'une démocratie complète en Thaïlande et le respect des institutions démocratiques", a déclaré Danny Russel, secrétaire d'Etat américain adjoint chargé de l'Asie de l'Est.
Les Etats-Unis, alliés militaires de Bangkok, ont toutefois jugé qu'il ne s'agissait pas d'un coup d'Etat.
afp/jvia