Au moins quatorze soldats ukrainiens ont été tués dans des attaques menées par des séparatistes pro-russes lors de la nuit la plus sanglante pour l'armée ukrainienne depuis le début en avril de l'opération visant à reprendre le contrôle de l'est du pays.
Ces attaques, qui ont également fait une vingtaine de blessés dans les régions de Lougansk et de Donetsk, interviennent à trois jours d'une présidentielle jugée cruciale pour l'avenir de l'Ukraine après six mois d'une crise politique qui a plongé le pays au bord de la guerre civile et de la partition.
Près de 130 morts en un mois
Depuis plusieurs jours, le "front de l'Est" connaissait une accalmie après les violences du début de la semaine quand un soldat ukrainien avait été tué.
Selon l'ONU, au moins 127 personnes, militaires ukrainiens, séparatistes prorusses, civils, sont mortes dans les "violents affrontements" entre le 13 avril et le 16 mai.
afp/pym/fxl
Scrutin sous haute surveillance
Pour assurer le bon déroulement du scrutin de dimanche, Kiev a annoncé le déploiement de 55'000 policiers et 20'000 volontaires.
Les séparatistes de Lougansk et de Donetsk ont en effet promis d'empêcher le déroulement du scrutin dans l'Est, où près de 2 millions d'électeurs pourraient avoir des difficultés à voter.