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Le pape François est arrivé en Jordanie pour son premier voyage en Terre sainte

L'arrivée du pape en Jordanie pour son premier voyage en Terre sainte
L'arrivée du pape en Jordanie pour son premier voyage en Terre sainte / L'actu en vidéo / 1 min. / le 24 mai 2014
Le pape François est arrivé samedi en Jordanie où il a rencontré le roi Abdallah II, au premier jour de son pélerinage en Terre sainte. Il se rendra également à Bethléem, en Cisjordanie et à Jérusalem.

Le pape François, qui  entamait son premier voyage en Terre sainte, a rencontré samedi à Amman le roi Abdallah II de Jordanie.

Le souverain pontife a lancé un appel pour que soient trouvées "d'urgence" une "solution pacifique" à la crise syrienne et une "solution juste" au conflit palestino-israélien, indispensables à une "paix durable" dans la région. Il a également appuyé que les chrétiens sont des "citoyens à part entière" au Proche-Orient.

En Jordanie, François se rendra également à Wadi al-Kharrar, plus connu sous le nom biblique de Béthanie, dans la vallée du Jourdain, le site du baptême de Jésus.

Prière sur le lieu de la crucifixion

Il gagnera ensuite Bethléem, en Cisjordanie et Jérusalem, où il rencontrera le patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomée, chef spirituel de l'Eglise orthodoxe dans le monde.

Le moment fort de cette rencontre sera une prière commune dimanche soir dans l'Eglise du Saint-Sépulcre, le lieu de la crucifixion, de la mise au tombeau et de la résurrection du Christ, selon la tradition.

Le tweet du pape avant son départ:

ats/kkub

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"Opération soutane blanche"

Dans une région troublée, la visite de ce pape rétif au protocole et qui n'aura pas de papamobile blindée, donne des sueurs froides aux forces de sécurité. En Jordanie, 500 soldats renforceront la garde royale et 3000 agents de la sécurité palestinienne prendront la relève à Bethléem.

La police israélienne mobilisera, elle, 8500 agents pour un dispositif baptisé "Opération soutane blanche". Elle a par ailleurs engagé des procédures d'éloignement à l'encontre de quinze activistes juifs d'extrême droite soupçonnés de vouloir "provoquer des troubles".