La Belgique risque une énième crise politique. Au lendemain des élections législatives, marquées par la victoire des nationalistes flamands, le gouvernement Di Rupo a présenté lundi sa démission au roi Philippe.
Les Belges replongent donc dans le fastidieux processus de recherche d'une majorité pour gouverner. Les protagonistes sont les mêmes que lors de la crise de 541 jours qui avait suivi les législatives de juin 2010, à l'exception du roi Philippe.
Le processus a été lancé lundi en fin de matinée avec le déplacement du Premier ministre Elio Di Rupo au Palais royal. Le roi a lancé les consultations avec les dirigeants des principaux partis.
Nouvelle alliance flamande en tête
Sauf surprise, Philippe devrait appeler le chef de file des nationalistes flamands, Bart De Wever, à chercher des partenaires, y compris francophones, pour constituer un gouvernement.
Le parti de Bart De Wever, la Nouvelle alliance flamande (N-VA), est arrivé en tête dimanche du scrutin en remportant quelque 32% des suffrages en Flandre néerlandophone.
ats/ptur