Les plus de deux cents jeunes filles enlevées le 14 avril dans un lycée de Chibok (nord-est du Nigeria) par le groupe islamiste armé nigérian Boko Haram ont été localisées. "La bonne nouvelle pour les filles c'est que nous savons où elles se trouvent mais nous ne pouvons pas vous le dire", a déclaré le chef d'état-major de l'armée de l'Air Alex Badeh.
Le rapt de 276 lycéennes - dont 223 sont toujours captives - avait créé une immense émotion et entraîné une mobilisation internationale pour les retrouver.
Critiques envers le gouvernement
Le président nigérian Goodluck Jonathan, critiqué pour son manque de réactivité dans cette affaire, avait exclu récemment tout échange de prisonniers avec Boko Haram, une possibilité évoquée par le chef du groupe, Abubakar Shekau.
Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et dernièrement Israël ont envoyé des experts pour aider le Nigeria. La Chine, dont dix ressortissants ont été enlevés, a aussi proposé son aide.
agences/hend
20 morts dans une attaque
Par ailleurs, au moins vingt personnes ont été tuées et plusieurs autres sont portées disparues après une attaque menée par des membres présumés du groupe islamiste Boko Haram contre un village chrétien dans le nord-est du Nigeria, a annoncé lundi un porte-parole gouvernemental.