![Discussion entre Vladimir Poutine et François Hollande lors d'une réunion du G20, le 6 septembre 2013, à Saint-Pétersbourg, en Russie. [Tatyana Zenkovich]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/9s8qvt-27861788.image?w=1280&h=720 "Discussion entre Vladimir Poutine et François Hollande lors d'une réunion du G20, le 6 septembre 2013, à Saint-Pétersbourg, en Russie. [Tatyana Zenkovich]")
Hollande annonce qu'il verra Poutine en tête à tête le 6 juin
Le président français a annoncé mardi qu'il rencontrerait "en tête à tête" son homologue russe à l'occasion des cérémonies de commémoration du Débarquement allié en Normandie le 6 juin.
François Hollande a annoncé mardi qu'il rencontrerait "en tête à tête" son homologue russe Vladimir Poutine à l'occasion des cérémonies de commémoration du Débarquement allié en Normandie le 6 juin.
"J'ai invité Vladimir Poutine le 6 juin" et "nous aurons des discussions", notamment sur la crise ukrainienne, a déclaré le président français à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles.
Il a estimé que le président russe devait "maintenant reconnaître" le nouveau président ukrainien, Petro Porochenko, élu dimanche, "et faire en sorte qu'il y ait la désescalade" en Ukraine.
Aucun entretien avec Obama
Le 24 mai, Vladimir Poutine s'était dit prêt à avoir des entretiens avec François Hollande pour "discuter des questions liées aux relations bilatérales, à l'ordre du jour international".
La Maison Blanche a de son côté indiqué qu'elle ne prévoyait pas de rencontre en tête-à-tête entre le président américain Barack Obama et son homologue russe.
afp/fb
Publié Modifié
Paris maintient son invitation
La présence de Vladimir Poutine aux cérémonies du 6 juin en Normandie (ouest de la France) avait été confirmée au début du mois, Paris indiquant maintenir son invitation malgré l'accès de tension inédit depuis la Guerre froide entre Russes et Occidentaux.
Ces cérémonies se tiendront au lendemain d'un sommet du G7 qui se tiendra à Bruxelles après la décision des Occidentaux d'annuler le G8 de Sotchi et de suspendre la Russie de ce groupe à la suite du rattachement de la Crimée à la Russie.