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L'OTAN confirme le retrait partiel des forces russes près de l'Ukraine

Des blindés russes dans les alentours de la ville de Belgogrod, proche de la frontière ukrainienne, le 25 avril dernier.
Des blindés russes dans les alentours de la ville de Belgogrod, proche de la frontière ukrainienne, le 25 avril dernier.
Le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a annoncé vendredi le retrait d'environ deux tiers des forces russes stationnées près de la frontière ukrainienne.

La Russie est en train de retirer environ les deux tiers de ses forces stationnées près de la frontière ukrainienne, a déclaré vendredi le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen.

"Les ambassadeurs des pays de l'Alliance et celui de Russie se rencontreront lundi à Bruxelles", a-t-il ajouté. Ce sera la première rencontre de ce type depuis le 5 mars, l'OTAN ayant suspendu pratiquement toute coopération avec la Russie pour dénoncer l'annexion de la Crimée.

Au plus fort de la crise, l'OTAN avait estimé à 40'000 le nombre de soldats russes stationnés près de la frontière ukrainienne.

Des milliers d'hommes toujours stationnés

"Plusieurs milliers d'hommes sont toujours stationnés dans la région, mais la plupart de ces unités semblent se préparer à un retrait", a pour sa part indiqué une porte-parole du département d'Etat américain.

Dans la matinée, un responsable du département de la Défense américain avait déjà déclaré que la Russie avait retiré la majeure partie de ses troupes mais que 7 bataillons restaient stationnés.

ats/ptur

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Toujours pas de nouvelles des observateurs

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) était toujours sans nouvelles samedi de ses deux groupes d'observateurs portés disparus dans l'est de l'Ukraine. L'une de ces équipes, dont fait partie un Suisse, est accusée d'"espionnage" par les séparatistes pro-russes.

"Nous les avons mis en examen", a affirmé ce responsable, Vladimir Rogov, du "Front populaire du Donbass". "Nous sommes en contact permanent avec la mission de l'OSCE qui est au courant que tout va bien avec ses collaborateurs", a-t-il encore dit à l'agence russe Ria Novosti.

Un autre porte-parole des séparatistes a fait savoir que les observateurs pourraient être échangés contre des militants séparatistes emprisonnés.