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Plus de 800 Français concernés par le djihad en Syrie, selon Manuel Valls

Le Premier ministre français, Manuel Valls, lors d'un meeting le 15 mai à Lille. [PHILIPPE HUGUEN]
Le Premier ministre français, Manuel Valls, lors d'un meeting le 15 mai à Lille. - [PHILIPPE HUGUEN]
Le Premier ministre français Manuel Valls a affirmé mardi que plus de 800 personnes résidant en France sont concernées par le djihad en Syrie, ajoutant que son pays n'a jamais été confronté à un tel défi.

"Nous avons dépassé en France le nombre de 800 Français ou citoyens résidant en France qui sont concernés par la Syrie", a déclaré mardi le Premier ministre français, Manuel Valls.

Il existe "bien entendu" en France des terroristes potentiels comparables à Mohamed Merah, auteur de tueries en 2012 dans le sud-ouest de la France, ou au suspect de la tuerie du Musée juif de Bruxelles, a ajouté le ministre.

"Nous n'avons jamais été confrontés à un tel défi"

"Nous n'avons jamais été confrontés à un tel défi (...) C'est sans doute la menace la plus importante", a-t-il dit, interrogé par BFMTV et RMC. "Il s'agit de surveiller des centaines et des centaines d'individus français ou européens qui aujourd'hui combattent en Syrie", a-t-il expliqué.

Les pays européens doivent redouter d'autres attaques similaires, et leurs services doivent mieux coopérer pour prévenir ce type d'attaques, a averti lundi le coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove.

afp/gchi

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Deux cas cités par Manuel Valls

Le Premier ministre Manuel Valls a évoqué deux cas en lien avec des résidents français partis combattre en Syrie.

Mehdi Nemmouche, un Français de 29 ans, est soupçonné de l'assassinat de trois personnes et de la tentative d'asassinat d'une quatrième au Musée juif de Bruxelles le 24 mai. Il a été arrêté vendredi à Marseille (sud de la France).

Mohammed Merah avait tué trois militaires et trois écoliers juifs ainsi que leur professeur au princtemps 2012 dans le sud-ouest de la France. Il avait été tué par la police lors de l'assaut de l'appartement où il s'était retranché.