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Les observateurs disparus de l'OSCE "sont en vie et vont bien"

Les observateurs de l'OSCE ne sont pas les bienvenus à l'est de l'Ukraine. [Peter Klaunzer]
Les deux équipes d'observateurs de l'OSCE déployées et Ukraine et présumées être aux mains des séparatistes "vont bien", selon l'organisation. - [Peter Klaunzer]
Les deux équipes d'observateurs de l'OSCE déployées en Ukraine et présumées être aux mains des séparatistes "sont en vie", a assuré mardi le secrétaire général de l'organisation.

"Nous savons où ils se trouvent. Ils sont en vie et vont bien", a fait savoir l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à propos de ses observateurs détenus en Ukraine.

"Ma priorité est d'obtenir leur libération immédiate, sans condition", a affirmé son secréttaire général Lamberto Zannier, qui participait à un débat en Suisse.

Un premier groupe d'observateurs est porté manquant depuis le 26 mai dans la région de Donetsk. Quatre autres observateurs de l'OSCE plus un interprète ukrainien ont disparu le 29 mai dans la région de Lougansk.

Accusés d'espionnage

L'une de ces équipes, dont fait partie un Suisse, est accusée d'«espionnage» par les rebelles pro-russes.

L'OSCE dispose actuellement de 296 employés internationaux et 20 locaux issus des différentes régions de ce pays. Mais l'organisation envisage d'accroître sa présence.

Toutefois, en raison de l'insécurité, l'OSCE a réduit sa présence de façon temporaire dans l'Est, a indiqué Lamberto Zannier, sans donner de détails.

afp/fb

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Le site de l'OSCE victime de hackers

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a dénoncé mercredi matin un piratage de son site Internet, sans pouvoir déterminer l'origine de l'attaque.

"Des forces s'activent pour tenter de limiter la liberté d'expression" et c'est "inacceptable", a tweeté Dunja Mijatovic, représentante de l'organisation pour la liberté de la presse.

Le site public est visé par une "attaque DDOS" consistant dans l'envoi simultané de milliers de requêtes émanant de "nombreux emplacements géographiques différents", a précisé une porte-parole.