Répondant à une invitation du pape François, le président israélien Shimon Peres et palestinien Mahmoud Abbas se sont rendus dimanche au Vatican pour participer à une "invocation pour la paix" des trois religions monothéistes en Terre Sainte.
Totalement inédite, la démarche du pape est considérée comme historique, même si aucun fruit immédiat n'en est attendu pour relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, actuellement dans l'impasse.
Après avoir discuté séparément avec le pape, les deux présidents se sont salués en se serrant longuement les deux mains, devant les yeux de François et du patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomée. Ils étaient accompagnés de délégations non politiques de 15 à 20 personnes.
"La prière peut tout"
Le pape avait prévenu que ce n'était nullement une "médiation", ce qui serait "une folie".
Dans un tweet samedi, il a exprimé son voeu:
afp/kkub
L'Eglise doit au besoin "mettre la pagaille"
L'Eglise doit "surprendre" et ne pas hésiter à "mettre la pagaille", refusant d'être "un élément décoratif" dans la société, a affirmé dimanche le pape François sur la place Saint-Pierre, à l'occasion de la Pentecôte, fête de "l'Esprit Saint".
"L'Eglise doit surprendre. Une Eglise incapable de surprendre est une Eglise faible, malade, mourante, elle a besoin d'être hospitalisée au service de réanimation", a lancé le pape argentin très en verve, quelques heures avant de recevoir Shimon Peres et Mahmoud Abbas.