Revendiquant des hausses de salaire et de meilleures conditions de travail, l'intersyndicale du personnel au sol des aéroports de Rio a lancé mercredi à minuit une grève de 24 heures concernant 20% des travailleurs.
Ce mouvement débute alors qu'affluent des milliers de touristes à l'occasion du Mondial de football qui débute jeudi, avec Brésil-Croatie à Sao Paulo.
Il résulte de 9 mois d'intenses négociations inabouties, selon le président du syndicat Rui Pessoa, qui a précisé que seront concernés les 3 aéroports de la ville, Santos Dumont, Antonio Carlos Jobim et Jarcarepagua.
Mille vols par jour pendant le Mondial
Le leader syndical estime que la grève, même partielle, aura quand même "des retombées parce que le nombre de vols supplémentaires a beaucoup augmenté à Rio", avec le Mondial, à 1000 par jour.
"Nous sommes Brésiliens et nous continuons à supporter le Brésil, mais il est de notre devoir de lutter pour les travailleurs qui revendiquent de 10,5% à 12% d'augmentation et une prime pour le Mondial", a-t-il expliqué.
afp/ptur
Pas de grève dans le métro de Sao Paulo pour le mach inaugural
Après un premier mouvement de 5 jours qui avait semé le chaos à Sao Paulo, les employés du métro de la mégapole de 20 millions d'habitants ont voté la non-reconduction de la grève, en dépit de l'inflexibilité des autorités face à leurs revendications.
Le mouvement menaçait de perturber l'afflux de supporters pour le match inaugural de la Coupe du monde dans la capitale économique brésilienne.
L'Agence nationale d'Aviation civile suit la situation
L'Agence nationale d'Aviation civile (ANAC) a indiqué dans un communiqué "qu'elle suit la situation et les éventuels impacts dans les opérations".
"Les entreprises aériennes ont prévu des plans d'urgence élaborés pour la période de la Coupe du monde" du 12 juin au 13 juillet, souligne encore l'ANAC.