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Barack Obama assure étudier "toutes les options" dans la crise irakienne

Le président américain a répondu à la presse dans le bureau ovale, à l'occasion d'une visite du Premier ministre australien. [EPA - Ron Sachs]
Le président américain a répondu à la presse dans le bureau ovale, à l'occasion d'une visite du Premier ministre australien. - [EPA - Ron Sachs]
Confronté à l'avancée rapide de groupes djihadistes, le président Barack Obama a indiqué qu'il n'excluait "aucune option", alors que des sociétés américaines évacuent leurs ressortissants.

Le président américain Barack Obama a affirmé jeudi qu'il étudiait "toutes les options" face à l'avancée de groupes djihadistes vers Bagdad, alors que certains élus le pressent d'autoriser des frappes aériennes.

"Ce que nous avons vu au cours des derniers jours montre à quel point l'Irak va avoir besoin de plus d'aide, de la part des Etats-Unis et de la communauté internationale", a déclaré le président américain.

"Je n'exclus rien"

"Notre équipe de sécurité nationale étudie toutes les options. Nous travaillons sans relâche pour identifier comment leur fournir l'aide la plus efficace. Je n'exclus rien", a-t-il encore dit.

Selon Barack Obama, l'enjeu est de "s'assurer que les djihadistes ne s'installent pas de façon permanente en Irak ou en Syrie". Mais la Maison Blanche a assuré qu'il n'était pas question d'envoyer des troupes au sol, deux ans après le retrait américain.

afp/asch

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Des sociétés américaines évacuent leurs ressortissants

Des sociétés américaines travaillant pour le gouvernement irakien dans le secteur de la Défense ont fait évacuer leurs employés américains de la base aérienne de Balad, a indiqué jeudi Washington. Cette mesure a été motivée par la détérioration de la sécurité dans le pays,

Le département d'Etat a parlé d'une "centaine de personnes" provisoirement déplacées. Le statut du personnel de l'ambassade n'a en revanche "pas changé", a assuré Washington, démentant toute rumeur d'évacuation des missions américaines.

Flambée du cours du pétrole

Les cours du pétrole continuaient de grimper vendredi en Asie, dopés par l'escalade des violences en Irak et l'offensive des jihadistes vers Bagdad, qui fait craindre des perturbations dans l'offre de ce grand pays producteur.

Au plus haut depuis le 18 septembre 2013 (en clôture), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet prenait 73 cents, à 107,26 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord à même échéance s'adjugeait 57 cents, à 113,59 dollars.

"Le président fait la sieste"

Certains élus républicains ont dénoncé jeudi un retrait prématuré des forces américaines d'Irak fin 2011. "Le fait que l'administration Obama n'ait pas négocié d'accord définissant le statut juridique des troupes américaines en Irak continue d'avoir des conséquences graves", a estimé John Boehner, président de la Chambre des représentants.

"L'échec de la politique américaine en Syrie, Libye et Egypte, et l'absence de stratégie pour le Moyen-Orient a un impact direct sur la situation en Irak", a-t-il poursuivi. Les "terroristes" sont "à 100 miles (160 km) de Bagdad, et que fait le président? Il fait la sieste", a-t-il ironisé.