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En Irak, centaines de volontaires pour l'armée et ambassades évacuées

Centaines de volontaires chiites recrutes en Irak
Centaines de volontaires chiites recrutés en Irak / L'actu en vidéo / 47 sec. / le 16 juin 2014
Alors que l'armée irakienne engage des volontaires par centaines pour une offensive contre les insurgés islamistes, les ambassades occidentales ont commencé lundi à évacuer leur personnel.

L'armée irakienne a de son côté recruté et équipé lundi des centaines de volontaires pour combattre sur les lignes de front.

"Nous avons accueilli un grand nombre de volontaires, les avons équipés et transférés vers les lignes de bataille", a confirmé lundi le commandant en charge du recrutement.

Les insurgés progressent au nord

Alors qu'au nord, dans l'enclave chiite de Tal Afar près de la frontière syrienne, les insurgés ont réussi lundi à gagner du terrain, des ambassades occidentales ont commencé à évacuer leur personnel de la capitale irakienne. Cela, en dépit des assurances de Bagdad affirmant avoir "repris l'initiative" face à l'avancée de jihadistes qui contrôlent désormais d'importants pans du territoire dans une région déjà très instable.

L'EIIL cherche à créer un Etat islamique dans une zone frontalière avec la Syrie, où il est connu pour ses exactions.

agences/kkub

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Avancée fulgurante en une semaine

En l'espace d'une semaine, les jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), soutenus par des partisans du régime déchu de Saddam Hussein, se sont emparés de vastes zones dans le Nord et le centre de l'Irak, dont la deuxième ville du pays, Mossoul.

Frappes de drones envisagées par les Etats-Unis

Les Etats-Unis envisagent des frappes de drones et même de collaborer diplomatiquement avec l'Iran pour freiner l'offensive lancée par les insurgés sunnites en Irak. Ceux-ci se sont emparés lundi de certains secteurs d'une ville du nord-ouest du pays, poussant à la fuite la moitié de la population.

Les Etats-Unis, qui se sont militairement retirés d'Irak fin 2011, sont "profondément attachés à l'intégrité" territoriale du pays, a commenté John Kerry.

Le secrétaire d'Etat américain a en outre indiqué que son pays était disposé à parler avec Téhéran de la crise en Irak.