Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, reclus depuis deux ans à l'ambassade d'Equateur à Londres, s'est employé mercredi à faire bonne figure. Il a affirmé coopérer avec Edward Snowden et s'activer pour laver son nom, sans grand espoir d'une libération rapide.
Il a souligné que, depuis 2013, le rôle de WikiLeaks s'était "étendu à la protection d'Edward Snowden", sous forme d'assistance juridique. L'ex-consultant poursuivi par les Etats-Unis pour ses révélations sur les écoutes de l'agence de sécurité nationale (NSA) se trouve actuellement en Russie.
Agressions sexuelles
L'Australien s'est réfugié le 19 juin 2012 dans les locaux de l'ambassade d'Equateur, qui jouissent d'une inviolabilité diplomatique, pour échapper à une extradition vers la Suède où il est accusé d'agressions sexuelles, qu'il nie. Il redoute in fine d'être envoyé et poursuivi aux USA.
Ses avocats soumettront une nouvelle requête mardi aux autorités judiciaires suédoises, dans l'espoir de faire annuler le mandat d'arrêt.
agences/fb
WikiLeaks toujours actif
Au cours d'une audioconférence de presse mercredi, à la veille du deuxième anniversaire de son arrivée à l'ambassade, l'Australien de 42 ans a assuré que son site était toujours actif, même si le site, qui a fait trembler les Etats-Unis en diffusant quelque 700'000 documents secrets, fait bien moins parler de lui qu'avant.