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L'armée irakienne affirme avoir repris le contrôle de la raffinerie de Baïji

Les forces irakiennes voulaient parvenir à la libération de la totalité de la ville avant l'aube jeudi, selon un porte-parole. (ici des soldats irakiens devant la raffinerie en 2011).
Les forces irakiennes voulaient parvenir à la libération de la totalité de la ville avant l'aube jeudi, selon un porte-parole. (ici des soldats irakiens devant la raffinerie en 2011).
L'armée a affirmé jeudi avoir repris le contrôle total de de la raffinerie de Baïdji, en Irak, alors que des voix s'élèvent à Washington pour exiger le départ du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki.

L'armée irakienne a repris jeudi le contrôle total de la plus importante raffinerie de pétrole du pays, ont annoncé des responsables. Les forces de sécurité y affrontaient des insurgés sunnites depuis mercredi.

"Les forces de sécurité contrôlent totalement la raffinerie de Baïji", à 200 km au nord de Bagdad, a déclaré un porte-parole du Premier ministre Nouri al-Maliki. Un employé de la raffinerie a également déclaré que les insurgés s'étaient retirés.

Départ des combattants

D'autres témoins ont confirmé cette information, ajoutant que les combattants avaient quitté la raffinerie après de lourdes attaques menées par l'armée.

Les insurgés sunnites avaient lancé mercredi un assaut sur la raffinerie, réussissant à y pénétrer et affrontant violemment les forces gouvernementales. Plusieurs réservoirs de pétrole avaient pris feu. La raffinerie avait été fermée lundi et des employés étrangers évacués.

afp/ptur

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Les pays musulmans s'engagent contre l'exclusion

Les pays de la Conférence de la coopération islamique (OCI) ont souligné jeudi leur volonté commune de "combattre les politiques confessionnelles et d'exclusion", à l'issue d'une réunion ministérielle dans la ville saoudienne de Jeddah.

Ils n'ont cependant pas fait mention de l'Irak.

Départ d'al-Maliki exigé outre-Atlantique

A Washington, des voix s'élèvent pour demander le départ de Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, jugé en partie responsable de la radicalisation des sunnites contre le pouvoir central.

Le sénateur républicain John McCain a exhorté le président Barack Obama "à faire comprendre très clairement à Maliki que son temps est fini".

Le secrétaire à la Défense Chuck Hagel a noté que Bagdad n'avait pas suivi ses promesses de forger une réelle coopération avec les dirigeants sunnites et kurdes.

Le vice-Président Joe Biden a lui directement téléphoné à al-Maliki, pour le presser à gouverner avec les minorités.

Obama réfléchit à l'aide qu'il pourrait fournir

Barack Obama, qui a clairement exclu l'envoi de troupes au sol, "continue à examiner d'autres options", a expliqué un porte-parole de l'exécutif américain.

"Les Etats-Unis ne peuvent pas être une force aérienne pour le compte des milices chiites ou pour un chiite dans son combat contre des Arabes sunnites", a déclaré le général Petraeus, en faisant allusion à al-Maliki.

Bagdad a officiellement demandé mercredi aux Etats-Unis des frappes aériennes pour contrer l'offensive lancée le 9 juin par des insurgés menés par les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL).