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Poutine demande à lever l'autorisation d'intervenir en Ukraine

Les séparatistes pro-russes s'engagent à respecter une trêve de quatre jours.
Les pro-Russes acceptent un cessez-le-feu provisoire en Ukraine / Audio de l'info / 1 min. / le 24 juin 2014
Le président russe Vladimir Poutine a demandé mardi au Parlement russe de lever l'autorisation d'intervenir militairement en Ukraine. Les sénateurs devraient annuler dès mercredi cette autorisation.

Le président russe Vladimir Poutine a "proposé au Conseil de la Fédération (chambre haute, ndlr) d'annuler la décision du 1er mars sur le recours à l'armée russe en territoire ukrainien", a déclaré son porte-parole mardi. Cette décision a été prise "dans le but de normaliser la situation" en Ukraine, a-t-il également indiqué.

Son homologue ukrainien Petro Porochenko a salué cette annonce, parlant de "premier pas concret" vers un règlement de la situation dans l'est du pays.

Annulation dès mercredi

Un responsable de la chambre haute du Parlement russe, Andreï limov, a déclaré à l'agence Interfax que les sénateurs annuleraient dès mercredi l'autorisation d'intervention de l'armée.

Cette décision, motivée officiellement par la nécessité de défendre les citoyens russes résidant en Ukraine, avait contribué en mars à l'escalade de la tension, alors que la Russie avait massé des dizaines de milliers d'hommes pour des manoeuvres près de sa frontière avec ce pays.

afp/fxl

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Didier Burkhalter en appelle au dialogue

Didier Burkhalter a ouvert mardi à Vienne la conférence annuelle de l'OSCE sur la sécurité.

Concernant l'Ukraine, le Neuchâtelois a appelé les différentes parties à résoudre pacifiquement la crise grâce au dialogue. Il a également rappelé l'intangibilité des frontières.

Didier Burkhalter a salué la position des chefs séparatistes de Donetsk et Lougansk, qui ont annoncé lundi vouloir également observer un cessez-le-feu.

Didier Burkhalter a à nouveau exigé la libération des observateurs de l'OSCE, qu'il a qualifié "d'otages", détenus depuis près d'un mois dans l'est de l'Ukraine. "C'est un cas difficile", a-t-il estimé.