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Le Premier ministre irakien ne veut pas d'un gouvernement national d'urgence

Nouri al-Maliki est pressé par les occidentaux de former un gouvernement, alors qu'il n'a pas réussi à former une coalition depuis la victoire de son bloc aux élections législatives d'avril. [AP Photo/Brendan Smialowski]
Nouri al-Maliki est pressé par les occidentaux de former un gouvernement, alors qu'il n'a pas réussi à former une coalition depuis la victoire de son bloc aux élections législatives d'avril. - [AP Photo/Brendan Smialowski]
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a exclu la formation d'un gouvernement national d'urgence pour lutter contre l'offensive des insurgés sunnites, lors d'une allocution télévisée mercredi.

"L'appel à la formation d'un gouvernement national d'urgence est un coup contre la Constitution et le processus politique", a lancé le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki à la télévision mercredi.

"Les objectifs, dangereux, (visés par) la formation d'un gouvernement national d'urgence ne sont pas cachés. C'est une tentative de ceux opposés à la Constitution, d'éliminer le jeune processus démocratique (irakien) et de voler le vote des électeurs", a-t-il encore dit.

Un gouvernement d'union demandé par les Occidentaux

Il est pressé par ses alliés occidentaux, notamment John Kerry, de former un gouvernement d'un gouvernement incluant toutes les communautés de la société irakienne le plus rapidement possible .

Nouri al-Maliki, Premier ministre depuis 2006, est accusé d'avoir alimenté par sa politique "confessionnelle" l'offensive d'insurgés sunnites qui ont rapidement progressé face à la débandade de l'armée et des forces de sécurité, dont il est le chef suprême.

ats/fisf

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Fusion entre l'EIIL et Al-Qaïda à la frontière

Les deux frères ennemis, l'État islamique d'Irak et du Levant (EIIL) et le Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, ont décidé de fusionner à Boukamal, à la frontière entre la Syrie et l'Irak, a indiqué mercredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

La Front al-Nosra "a prêté allégeance à l'EIIL dans la nuit de mardi à mercredi", selon l'OSDH .

Excédés par les exactions attribuées à l'EIIL et sa volonté d'hégémonie, les rebelles islamistes et "modérés" et le Front al-Nosra avaient retourné début janvier leurs armes contre leurs ex-alliés.

L'EIIL encercle une grande base aérienne

Les djihadistes sunnites ont attaqué mercredi matin l'une des plus grandes bases aériennes d'Irak, ont rapporté des témoins. Ils l'encerclaient et tiraient des obus de mortier.

Les combattants de l'EIIL affrontaient les forces irakiennes dans la ville de Yathrib, à 90 km au nord de Bagdad et quatre assaillants ont été tués, ont-ils ajouté.

La raffinerie de Baïdji était elle toujours l'objet de combats mercredi.