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L'armée irakienne lance une offensive pour reprendre la ville de Tikrit

Offensive de l'armee irakienne sur Tikrit
Offensive de l'armée irakienne sur Tikrit / L'actu en vidéo / 45 sec. / le 29 juin 2014
L'armée irakienne a lancé samedi une attaque contre Tikrit, au nord de Bagdad. Il s'agit de l'assaut le plus important contre les insurgés sunnites depuis le début de l'offensive djihadiste.

Des milliers de soldats, appuyés par l'aviation, ont lancé l'offensive sur Tikrit, la ville de l'ancien dictateur Saddam Hussein située à 160 km au nord de Bagdad. Selon un général de l'armée, les troupes au sol étaient samedi à 20 km au sud de la ville.

Elles se trouvaient à seulement un ou deux kilomètres des portes de la ville, et sont engagées dans des combats avec les jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), ont précisé des témoins.

Un conseilleur à la sécurité du Premier ministre Nouri al-Maliki, l'armée contrôle désormais la route menant de Bagdad à Samarra, au sud de Tikrit. Il y a une coordination avec les Etats-Unis "pour étudier les cibles importantes", a-t-il ajouté.

20 militaires tués

Par ailleurs, des combats ont opposé tôt samedi matin des insurgés sunnites aux forces irakiennes au sud-ouest de Bagdad, faisant 20 morts parmi les forces gouvernementales, a indiqué l'armée.

Selon lui, 53 insurgés ont été tués et 40 blessés dans ces affrontements.

ats/hend

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Moscou ne "restera pas les bras croisés"

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a affirmé samedi à Damas que son pays ne resterait pas "les bras croisés" face à l'offensive des jihadistes en Irak, à l'issue d'un entretien avec le président syrien Bachar al-Assad.

"La situation est très dangereuse en Irak et menace les fondements de l'Etat irakien" a poursuivi Sergueï Ryabkov, tout en insistant qu'en Syrie comme en Irak, la solution ne pouvait venir que d'un "véritable dialogue national".

Combats entre jihadistes

Des rebelles islamistes ont lancé samedi une contre-offensive à Albou Kamal, ville de Syrie située à la frontière irakienne tenue par l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). L'EIIL avait pourtant reçu cette semaine le soutien du chef local du Front al Nosra, l'aile syrienne d'Al Qaïda.

Selon Abou Youssouf al Masri, le chef local du Front al Nosra, un attentat-suicide a fait trois morts et 20 blessés parmi ses hommes. L'Observatoire syrien des droits de l'homme fait quant à lui état d'intenses combats entre l'EIIL et des mouvements islamistes rivaux.

A noter que l'EIIL tient l'essentiel du bassin de l'Euphrate, dans l'est de la Syrie, et de ses gisements pétroliers.