Plusieurs bombes ont explosé lundi devant le palais présidentiel au Caire, tuant deux officiers de la police et blessant plusieurs personnes, selon des sources de sécurité. Cet attentat intervient un an après les manifestations monstres contre le président islamiste Mohamed Morsi, qui a été destitué par l'armée.
Une première bombe a explosé, blessant trois balayeurs, avant qu'une seconde ne tue un colonel de police et ne blesse trois policiers qui procédaient à un ratissage de la zone. Une troisième bombe a explosé alors que la police tentait de désamorcer l'engin.
Les djihadistes d'Ajnad Masr responsables?
Le groupe djihadiste Ajnad Masr avait récemment prévenu avoir placé des bombes près du palais, mais avait affirmé ne pas les avoir fait exploser pour éviter de tuer des civils.
La semaine dernière, cinq explosions avaient eu lieu dans des stations de métro et des bombes avaient visé un tribunal et un centre de télécommunication, faisant deux morts et six blessés.
ats/fisf/sbad
Répression des Frères musulmans en Egypte.
Depuis la destitution de Mohamed Morsi, policiers et soldats ont tué plus de 1400 manifestants qui réclamaient son retour. Plus de 15'000 personnes ont été emprisonnées et des centaines condamnées à mort.
Selon le gouvernement, plus de 500 policiers et soldats ont péri dans le même temps dans de multiples attentats, quasiment tous été revendiqués par deux groupes d'insurgés jihadistes. Mais le pouvoir les attribue aux Frères musulmans, déclarés "organisation terroriste".