Le programme PRISM d'interception des communications des étrangers sur Internet est légal et utile dans la lutte contre le terrorisme, conclut mardi une commission indépendante. Cet avis a été contesté quelques heures plus tard par des défenseurs des libertés sur Internet.
L'article 702
Le programme opère sous l'ombrelle de l'article 702 de la loi encadrant les activités d'espionnage des Etats-Unis.
"La commission conclut que la collecte PRISM est clairement autorisée par la loi", écrit en conclusion d'un rapport préliminaire de 196 pages la commission Privacy and Civil Liberties Oversight Board (PCLOB).
Celle-ci est constituée de cinq membres et chargée par le Congrès et le président Barack Obama d'enquêter sur la légalité et la constitutionnalité de plusieurs programmes de surveillance de l'Agence nationale de sécurité (NSA), où travaillait Edward Snowden.
afp/moha
Espionnage à large échelle
PRISM permet aux analystes de la NSA d'intercepter les communications électroniques de personnes étrangères et qui se situent vraisemblablement, selon la NSA, à l'étranger.
Selon les documents d'Edward Snowden divulgués en 2013, Facebook, Google, Microsoft, Apple, AOL, Skype et Yahoo font partie du programme. Les sociétés ont nié donner un accès direct à leurs serveurs.