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"La situation et les faits sont graves" estime Manuel Valls

Manuel Valls et l'inculpation de Nicolas Sarkozy
Manuel Valls et l'inculpation de Nicolas Sarkozy / L'actu en vidéo / 2 min. / le 2 juillet 2014
Après l'inculpation mercredi de l'ex-président de la République Nicolas Sarkozy, la classe politique française commente cette mise en examen. Le Premier ministre juge que les "faits" sont "graves".

L'actuel chef du gouvernement français Manuel Valls a estimé mercredi que la situation "est grave, les faits sont graves", suite à l'inculpation de Nicolas Sarkozy , notamment pour corruption. Le Premier ministre a promis de veiller à l'indépendance de la justice et à la présomption d'innocence "qui vaut pour tout le monde".

Comme on lui demandait si Nicolas Sarkozy est "un justiciable comme les autres", Manuel Valls a répondu "oui, bien sûr".

Sarkozy s'exprimera en soirée

Nicolas Sarkozy doit de son côté s'exprimer mercredi soir dans une interview à TF1 et Europe 1.

Quant à Alain Juppé, membre du triumvirat provisoirement à la tête de l'UMP au côté d'autres anciens Premiers ministres, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin, il a souhaité sur son compte twitter que l'"innocence" de Nicolas Sarkozy soit démontrée par la justice.

Lire aussi: Nicolas Sarkozy inculpé pour trafic d'influence et corruption active

Chronologie de l'affaire des écoutes:

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agences/fxl

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Retour en politique compromis

Nicolas Sarkozy, qui dit en être au stade de la "réflexion" quant à un éventuel retour en politique pour la présidentielle de 2017, s'est vu notifier son inculpation au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris après sa garde à vue dans les locaux de l'office anticorruption.

Son retour en politique se complique. Outre les dossiers de financement libyen et de trafic d'influence présumés, le Parquet de Paris a confié à des juges financiers une enquête sur les financement de la campagne de 2012 de Nicolas Sarkozy.

L'avocat de l'ex-président aussi visé

Avant de recevoir l'ancien président, les juges d'instruction avaient déjà inculpé dans la soirée son avocat, Me Thierry Herzog, et un haut magistrat Gilbert Azibert pour les mêmes motifs. S'y ajoute pour Me Herzog celui de violation de secret professionnel, a précisé le parquet.

A l'origine des nouveaux déboires de Nicolas Sarkozy, son placement sur écoutes en septembre 2013, notamment le téléphone qu'il utilise sous l'identité d'emprunt de Paul Bismuth pour converser avec Me Herzog. Des échanges entre les deux hommes peuvent laisser croire qu'ils ont cherché à obtenir des informations confidentielles auprès de Gilbert Azibert.