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Le coup d'envoi des fêtes de la San Fermin a été donné à Pampelune

Coup envoi Saint Firmin Pampelune
Coup d'envoi des fêtes de la Saint-Firmin à Pampelune / L'actu en vidéo / 59 sec. / le 6 juillet 2014
Les festivités de la San Fermin, connues pour leurs légendaires courses de taureaux, ont démarré dimanche à midi dans la ville espagnole de Pampelune. Elles dureront jusqu'au 14 juillet.

Envahie par une marée humaine tout de blanc vêtue, la ville espagnole de Pampelune a donné dimanche le coup d'envoi des fêtes de la San Fermin. Pendant neuf jours, la capitale de la Navarre vibrera au rythme des légendaires courses de taureaux.

A midi pile, ils étaient des dizaines de milliers agglutinés sur les places et dans les ruelles pavées du coeur historique de la ville, dans le nord du pays, pour saluer le tir d'une fusée depuis le balcon de la mairie agitant des foulards rouges et criant "Gora San Fermin" et "Vive San Fermin".

Dangereux rituel

Après la fête qui promet de durer jusqu'à l'aube, les ruelles se rempliront à nouveau lundi matin de milliers de coureurs prêts à prendre le départ à 8 heures du premier des "encierros", ou lâchers de taureaux.

L'édition 2013 avait failli tourner au drame l'avant-dernier jour de la fête: 23 personnes avaient été blessées dans un énorme bouchon humain à l'arrivée du parcours. Depuis 1911, ce dangereux rituel a fait 15 morts.

afp/jgal

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Les indépendantistes basques de la partie

Les indépendantistes basques se sont une nouvelle fois invités dimanche dans la fête. Ainsi, malgré les promesses de la mairie de Pampelune, dirigée par la droite fidèle au gouvernement central espagnol, de sanctionner de tels actes, un grand drapeau émergeait dimanche de la foule, frappé en noir sur fond blanc d'une carte du Pays Basque et du mot "Freedom", liberté, pour les prisonniers basques. Un drapeau basque, vert, orange et blanc, était aussi étalé, à l'horizontale, au-dessus de la foule.

Le rapprochement des prisonniers du Pays basque et leur amnistie est une revendication historique du groupe armé ETA, qui a mis fin en 2011 à la violence mais refuse de se dissoudre, réclamant notamment une négociation, refusée par le gouvernement espagnol, sur le sort de ses militants détenus.