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Une vingtaine de soldats ukrainiens tués dans l'est du pays

Une route détruite par un bombardement dans la province de Donetsk. [AP/Keystone - Evgeniy Maloletka]
Une route détruite par un bombardement dans la province de Donetsk. - [AP/Keystone - Evgeniy Maloletka]
Un responsable ukrainien a annoncé vendredi que les forces de Kiev avaient perdu 23 hommes en 24 heures, démentant une autre information selon laquelle 30 soldats avaient été tués par des missiles.

Les forces armées ukrainiennes ont perdu 23 hommes dans les affrontements avec les rebelles dans l'est de l'Ukraine au cours des dernières 24 heures, a annoncé un porte-parole militaire. Et 93 militaires ont aussi été blessés.

Le porte-parole a aussi démenti des "informations inexactes concernant un grand nombre de morts" diffusées dans les médias, faisant allusion, sans le citer, au chiffre de 30 soldats qui auraient été tués par des roquettes lancées par des séparatistes pro-russes à Zelenopillya, à l'est du pays.

Violents combats à Donetsk

Par ailleurs, toujours dans l'est mais à Donetsk, des combats à l'artillerie lourde font rage autour de l'aéroport international, déjà fermé après des affrontements meurtriers en mai. Inquiètes, des dizaines de familles ont fui la ville.

Dans la région voisine de Lougansk, quatre mineurs ont été tués et seize blessés lorsqu'un obus a atteint jeudi le bus qui les transportait près de Tchervonopartizansk.

Les forces loyalistes cherchent actuellement à encercler les deux capitales régionales de l'est, Donetsk et Lougansk, tandis que les insurgés se disent déterminés à défendre ces villes comptant un million et 500'000 habitants. Elles ont repris ces derniers jours plusieurs villes, dont Slaviansk samedi.

agences/boi

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Pas d'avancée diplomatique

Sur le front diplomatique, même si les échanges entre l'Ukraine, la Russie et les Occidentaux se poursuivent, aucun progrès immédiat n'est en vue en raison des conditions posées par Kiev.

Le président ukrainien Petro Porochenko a dit jeudi soir dans une conversation téléphonique avec la chancelière allemande Angela Merkel être prêt à un "cessez-le-feu bilatéral" à condition que soit assuré le contrôle de la frontière avec la Russie "afin d'arrêter le transfert d'armes et de combattants depuis la Russie" ainsi que la libération de tous les otages".