"Da bist du ja endlich", "tu es enfin là", titre le Bild en une de son site, avec une immense photo du trophée de la Coupe du monde. Le quotidien allemand rappelle en effet que l'Allemagne courrait après un titre depuis 1996 à l'Euro, et 1990 en Coupe du Monde.
Même son de cloche pour le Spiegel, qui évoque pour sa part 120 minutes "passionnantes, épuisantes, et parfois très difficiles", tant le scénario de cette finale était indécis.
Indécis, jusqu'au but de Götze, à la 113e minute. Un Götze rebaptisé "Fussball-Gott", Dieu du football, par le Bild, et transformé en héros par Die Welt.
L'Argentine logiquement déçue
Sans surprise, la presse argentine est dépitée. Le quotidien sportif Ole évoque ainsi un penalty non sifflé sur Higuain, mais relève quand même que "malgré la douleur, il faut applaudir ces gars" qui ont réalisé un beau parcours jusqu'en finale.
Quant à Clarin, le principal quotidien argentin, il parle de la "frustration" née d'un scénario indécis jusqu'au bout.
vkiss
Un selfie avec Angela Merkel
Sur Twitter, l'Allemand Lukas Podolski a posté une photo avec la chancelière allemande Angela Merkel.
Selfie 2…:-) pic.twitter.com/RJh7RnXXUw
— Lukas-Podolski.com (@Podolski10) 13 Juillet 2014
Et dans la presse internationale
Et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne. Le jeu de mots, qui a fait la une de RTSsport.ch, est également repris par L'Equipe. Le quotidien sportif français évoque une finale "plus indécise et plus spectaculaire qu’on ne l’attendait."
"Germania über alles", titre pour sa part la Gazzetta dello Sport italienne, visiblement pas trop triste d'avoir été rattrapée par l'Allemagne au nombre de Coupe du monde gagnées, avec 4 trophées chacune.
"Siempre, Alemania", "l'Allemagne, toujours" titre l'Espagnol Marca, qui revient également sur la méforme de Lionel Messi.
"De dignes champions, même s'ils n'ont pas eu la même classe que contre le Brésil", écrit pour sa part The Guardian en rappelant le 7-1 des Allemands face aux hôtes en demi-finale.
Au Brésil, justement, le Jornal do Brasil relève non sans un certain soulagement que l'Argentine, "son grand rival, est tombée dans le temple du football brésilien" qu'est Maracana. Quant à O Globo, il rappelle que "pour la première fois, un Européen devient champion du monde hors d'Europe."