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Les combats entre Ukrainiens et pro-Russes font rage à Lougansk

Les forces ukrainiennes ont réussi lundi à reprendre l'aéroport de Lougansk, qui se situe au bout de cette route, alors que les pro-Russes ont réussi à abattre un avion ukrainien. [DOMINIQUE FAGET]
Les forces ukrainiennes ont réussi lundi à reprendre l'aéroport de Lougansk, qui se situe au bout de cette route, alors que les pro-Russes ont abattu un avion ukrainien. - [DOMINIQUE FAGET]
Alors que les pro-Russes ont annoncé lundi avoir abattu un avion de l'armée ukrainienne, celle-ci aurait pu reprendre le contrôle de l'aéroport de Lougansk, à l'est de l'Ukraine, occupé depuis des mois.

Un avion de transport militaire ukrainien a été abattu lundi dans l'est de l'Ukraine. Après que l'avion a été touché, trois parachutes ont été vus dans le ciel. Deux aviateurs auraient été faits prisonniers par les rebelles.

L'armée ukrainienne avait annoncé avoir perdu le contact avec l'un de ses appareils, un AN-26, pouvant transporter jusqu'à 40 personnes. Les militaires cherchent encore à déterminer le nombre d'occupants. Le ministre de la Défense a soutenu que les tirs puissants ne pouvaient que venir de Russie et non pas des rebelles pro-russes.

L'aéroport de Lougansk libéré

Dans la matinée, la présidence ukrainienne avait annoncé que ses forces ont mis fin au blocus de l'aéroport de Lougansk.

Trente séparatistes au total ont été tués. Les forces armées ukrainiennes sont passées à l'offensive au cours du week-end contre un grand nombre d'objectifs au sud et au sud-est de Lougansk et près de cette ville où sont retranchés les insurgés. Des combats continuent aux abords de la ville.

agences/sbad

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Frappes ciblées russes?

La Russie étudie la possibilité de "frappes ciblées" sur le territoire ukrainien après la chute d'un obus dans une ville russe frontalière qui a fait un mort, a rapporté lundi le journal Kommersant, une information néanmoins démentie par le Kremlin.

Un obus tiré depuis le territoire ukrainien a touché une ville frontalière russe dimanche, faisant un mort et deux blessés. Moscou a immédiatement mis en garde Kiev sur de possibles "conséquences irréversibles", évoquant un "acte d'agression supplémentaire" de l'Ukraine.

Kiev a de son côté démenti être à l'origine de l'incident.

La diplomatie au point mort

La recherche d'une solution politique semble au point mort. La rencontre du président russe Vladimir Poutine avec la chancelière allemande Angela Merkel à Rio, en marge de la finale du Mondial, n'a abouti qu'à la répétition de leurs souhaits: des "discussions directes dès que possible" entre Kiev et les séparatistes pour parvenir à un cessez-le-feu bilatéral.

Observateurs de l'OSCE invités à la frontière

Le ministère russe des Affaires étrangères a indiqué lundi avoir invité des observateurs de l'OSCE à se rendre à la frontière russo-ukrainienne, au lendemain de la chute d'un obus dans une ville russe frontalière qui a fait un mort.

Une lettre en ce sens a été envoyée au chef de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, et président suisse, Didier Burkhalter.

Le ministère russe a également précisé que cette décision était "liée à l'aggravation considérable de la situation dans la région du sud-est de l'Ukraine, où Kiev mène un opération armée".