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François Hollande assure ne pas être intervenu dans l'affaire Sarkozy

Le lapsus de François Hollande
Le lapsus de François Hollande / L'actu en vidéo / 2 min. / le 14 juillet 2014
Lors de la traditionnelle interview du 14 juillet, le président français François Hollande est revenu sur l'affaire Sarkozy. Il a assuré ne jamais être intervenu dans les affaires de son prédécesseur.

Le président socialiste français François Hollande a assuré lundi n'être jamais intervenu dans les affaires judiciaires impliquant son prédécesseur de droite Nicolas Sarkozy. Chose que l'ex-président de la République avait laissé entendre.

"Je ne l'ai non seulement pas fait mais je ne peux même pas y avoir songé", a insisté le président lors d'un entretien à l'occasion de la fête nationale française, en réponse à une question sur la mise en examen de l'ex-président pour corruption et ses affirmations sur une "instrumentalisation politique de la justice".

Lapsus de François Hollande

Au cours de cet entretien, François Hollande a commis un lapsus en évoquant la mise en examen de Nicolas Sarkozy: "Chacun doit être certain qu'il est prisonnier... est présumé innocent avant d'être condamné".

Les juges soupçonnent Nicolas Sarkozy d'avoir promis d'aider un haut magistrat à obtenir un poste de prestige à Monaco en échange d'informations.

ats/fxl

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Réactions mitigées

L'intervention télévisée de François Hollande survient dans un contexte social difficile: chômage endémique pour environ 10% de la population active, grève des cheminots, mouvement des intermittents du spectacle, boycottage par une partie des syndicats de la Conférence sociale.

Sans surprise, l'opposition de droite a jugé le président "déconnecté de la réalité", oscillant entre "déni et impuissance".

Le patron du syndicat Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, a regretté que François Hollande persiste sur une "fausse route" avec une logique libérale conduisant à une "croissance faible".

Baisses d'impôts pour des "milliers" de Français

François Hollande a également tenté de rassurer les Français éreintés par la crise économique, les appelant à avoir confiance en eux et leur promettant des baisses d'impôts en 2015.

Le président socialiste a admis que si la reprise économique était là, elle restait "trop fragile, trop hésitante, trop vulnérable". Il a aussi reconnu s'être trompé en promettant une inversion de la courbe du chômage pour fin 2013, alors que ce dernier n'a cessé de progresser sous sa présidence.

Un défilé militaire inédit

Dans la matinée, le chef de l'Etat et des armées avait présidé le traditionnel défilé militaire du 14 Juillet sur les Champs-Elysées, à Paris, d'une dimension inédite avec la participation de près de 70 pays.

Sur le thème, "une armée puissante et moderne", choisi pour illustrer les ambitions politiques de la France et les capacités de ses armées, 4000 militaires ont descendu la prestigieuse avenue au centre de Paris.