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Israël affirme ne pas avoir "d'autres choix" que d'intensifier ses raids

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en conférence de presse ce mardi 15 juillet. [DAN BALILTY]
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en conférence de presse ce mardi 15 juillet. - [DAN BALILTY]
Israël a décidé mardi d'intensifier ses raids sur la bande de Gaza en affirmant n'avoir "d'autres choix" suite au rejet par le Hamas d'une proposition de cessez-le-feu.

"Une solution diplomatique aurait été mieux (...). Mais le Hamas ne nous a pas laissé d'autres choix que d'étendre et d'intensifier notre campagne contre lui", a affirmé mardi le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Sa déclaration a coïncidé avec l'annonce de la mort d'un Israélien par un tir de roquette, la première victime israélienne depuis le début le 8 juillet de l'offensive aérienne contre Gaza.

Reprise des raids

Après avoir accepté une proposition de cessez-le-feu, Israël a repris ses raids mardi après-midi sur l'enclave palestinienne, en réponse à des dizaines de tirs "aveugles" de roquettes, selon l'armée.

Le conflit semble sans issue malgré la mort de 202 Palestiniens et pour la première fois d'un Israélien.

Dans la bande de Gaza, trois personnes ont péri mardi dans les raids israéliens, portant à 195 le nombre de Palestiniens tués en huit jours de conflit.

agences/gchi/mre

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L'Occident cherche à enrayer le conflit

Les Occidentaux tentaient de trouver un moyen d'enrayer le conflit, sans succès pour le moment tout en se rangeant derrière la proposition de trêve du Caire, à l'instar du chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier, en visite en Israël.

Son homologue italienne Federica Mogherini, dont le pays préside l'Union européenne, est lui aussi en Israël.

La France a elle souligné soutenir "un cessez-le-feu immédiat", alors que les Etats-Unis ont réaffirmé leur disposition à tout faire "pour aider les deux parties à se rassembler".

Très en retrait dans cette crise, le président palestinien Mahmoud Abbas doit se rendre en Egypte puis en Turquie, pays allié du Hamas.

Le Hamas veut un accord global

Le Hamas, considéré par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne comme une "organisation terroriste", a expliqué son rejet de l'initiative égyptienne en affirmant n'en avoir eu connaissance que par les médias.

Pour ce mouvement, aucune trêve n'est envisageable sans un accord global sur la fin du blocus de Gaza en place depuis 2006, l'ouverture du poste-frontière avec l'Egypte et la libération de détenus.

"En temps de guerre, on ne cesse pas le feu pour ensuite négocier", a déclaré à Gaza Fawzi Barhoum, un porte-parole du Hamas.