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Les Pays-Bas en deuil après la mort de 173 de leurs ressortissants en Ukraine

Devant l'ambassade néerlandaise à Kiev, en Ukraine, des dizaines de personnes sont venues rendre hommage aux victimes originaires des Pays-Bas. [Sergei Chuzavkov]
Devant l'ambassade néerlandaise à Kiev, en Ukraine, des dizaines de personnes sont venues rendre hommage aux victimes originaires des Pays-Bas. - [Sergei Chuzavkov]
Les Pays-Bas étaient en deuil vendredi au lendemain du crash d'un avion malaisien qui a fait près de 300 morts en Ukraine. Parmi les passagers, 173 étaient d'origine néerlandaise.

Parmi les près de 300 morts dans le crash d'un avion malaisien jeudi en fin de journée en Ukraine, 173 étaient d'origine néerlandaise. Les Pays-Bas sont en deuil depuis le drame et le gouvernement a ordonné que les drapeaux soient mis en berne sur tous les bâtiments publics.

Les Pays-Bas, qui payent le plus lourd tribut, sont "en deuil" depuis jeudi soir. Une centaine de proches des victimes, les larmes aux yeux, ont été rassemblés dans un restaurant, inaccessible à la presse, de l'aéroport d'Amsterdam.

Drapeaux mis en berne et presse choquée

Le gouvernement néerlandais a ordonné que les drapeaux soient mis en berne vendredi sur tous les bâtiments publics, et ce même dans les ambassades des Pays-Bas à travers le monde. A Kiev, plusieurs dizaines de personnes ont été allumer des bougies devant l'ambassade des Pays-Bas.

De son côté, la presse néerlandaise tentait vendredi de trouver les responsables du crash aérien.  "Sous le choc", titrait le quotidien populaire Algemeen Dagblad alors que le Telegraaf évoquait "une attaque terroriste". "Une vague de tristesse et de désarroi", assurait de son côté le quotidien de centre-gauche Volkskrant.

En route pour une conférence sur le sida

"Beaucoup" des passagers se trouvant à bord de l'avion malaisien étaient en route pour la conférence mondiale sur le sida en Australie, a indiqué vendredi le directeur d'Onusida.

Cette conférence internationale se tient tous les deux ans et doit démarrer dimanche à Melbourne.

agences/gchi/mac

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Emoi dans le monde entier

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte s'est dit "choqué" par la nouvelle, tout comme son homologue britannique David Cameron et la cheffe de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.

Le président des Etats-Unis Barack Obama a déploré cette "terrible tragédie" et son vice-président Joe Biden a offert à Petro Porochenko l'aide de Washington.

Le président russe Vladimir Poutine, dont l'avion revenait au même moment de Brasilia, a lui présenté ses condoléances au Premier ministre malaisien. Ce dernier, Najib Zarak, s'est dit "choqué" et a annoncé l'ouverture immédiate d'une enquête.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a présenté ses "sincères condoléances" et demandé une "enquête internationale complète et transparente"

Ber
ne, par la voix du Département fédéral des affaires étrangères, a présenté ses condoléances aux familles des victimes.