Plus aucun corps n'est visible sur le site principal du crash de l'avion malaisien sous contrôle des séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine, a constaté dimanche matin un journaliste de l'AFP.
Le "Premier ministre" de la république autoproclamée de Donetsk a annoncé que "156 corps ont été déplacés à Torez (une ville proche du site du crash) et qu'ils y resteront "en attendant que les experts arrivent".
Les corps se trouvent dans un train de cinq voitures réfrigérées, qui ont été inspectées par des représentants de l'OSCE. L'agence russe Ria Novosti avait annoncé qu'il avait quitté la gare pour Donetsk. Mais selon un journaliste de l'AFP, le train était encore à Torez dans l'après-midi.
Confusion sur le nombre de corps
Un porte-parole de l'OSCE a indiqué que le train comptait 169 corps, alors qu'un responsable ukrainien a évoqué "192 corps et huit fragments de corps".
Un porte-parole militaire a par ailleurs affirmé que Kiev savait où se trouvaient 38 autres corps.
Les rebelles ont quitté le site du crash, selon AFP.
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afp/rber/bri
Les boîtes noires peut-être retrouvées
Les boîtes noires du Boeing 777 de la Malaysia Airlines qui s'est écrasé jeudi dans l'est de l'Ukraine ont apparemment été retrouvées par les insurgés pro-russes.
Elles ont été transportées dans leur bastion de Donetsk, a déclaré dimanche Alexandre Borodaï, "Premier ministre" de la République populaire proclamée par les rebelles dans la région.
Minute de silence à la conférence sur le sida
La 20e conférence internationale sur le sida s'est ouverte dimanche en Australie par un hommage rendu aux six experts et activistes qui étaient à bord du Boeing.
Des milliers d'experts, chercheurs, praticiens et activistes, se sont levés pour une minute de silence.
Les séparatistes font pression sur Kiev
Les séparatistes prorusses font pression sur l'Ukraine. Ils ont exigé dimanche que Kiev accepte un cessez-le-feu. En échange, ils sont disposés à garantir la sécurité des experts internationaux sur le site du crash de l'avion malaisien.
"Nous invitons Kiev à conclure immédiatement un tel accord" avec la république séparatiste de Donetsk autoproclamée (DNR), a dit Andreï Pourguine, "Premier ministre adjoint" de la DNR. Il préconise cet accord "au moins pour la durée de l'enquête sur le site" de la catastrophe.
Menaces de nouvelles sanctions
La France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne ont menacé dimanche la Russie de nouvelles "sanctions" si le président Vladimir Poutine n'obtient pas des séparatistes prorusses en Ukraine un accès "libre et total" au site du crash de l'avion.