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Le président nigérian reçoit les proches des lycéennes kidnappées

Des activistes du groupe "Bring back our Girls" à Abuja, juin 2014. [dpa/AFP - Hannibal]
Des activistes du groupe "Bring back our Girls" à Abuja. - [dpa/AFP - Hannibal]
Jusqu'à présent critiqué pour son manque de réactivité, le président nigérian Goodluck Jonathan a reçu mardi à Abuja les proches des jeunes filles kidnappées il y a 100 jours par Boko Haram.

Le président nigérian Goodluck Jonathan a rencontré pour la première fois mardi à Abuja des parents des 276 lycéennes kidnappées par les islamistes de Boko Haram, 100 jours après leur enlèvement.

Outre le président Jonathan, la délégation de plus de 150 habitants de Chibok, avec aussi les 57 lycéennes qui ont pu s'échapper, a rencontré le président du Sénat et le gouverneur de l'Etat de Borno (nord-est), épicentre de l'insurrection islamiste au Nigeria.

Rencontre très attendue

Suite à une courte prière en présence des médias, la rencontre s'est poursuivie à huis-clos. Cette réunion avec le chef de l'Etat était très attendue, Goodluck Jonathan ayant été très critiqué pour son manque de réactivité au lendemain du kidnapping.

Au total, 219 lycéennes sont toujours portées disparues. Plusieurs puissances occidentales ont offert une aide logistique et militaire au Nigeria pour tenter de les retrouver mais peu d'informations ont filtré quant à l'avancée des recherches.

afp/ptur

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Boko Haram multiplie les attaques meurtrières

Malgré le lancement d'une vaste offensive militaire en mai 2013 et de l'instauration de l'état d'urgence dans trois Etat du Nord-Est, Boko Haram multiplie les attaques meurtrières.

Ainsi, une attaque lancée jeudi soir sur Damboa s'est poursuivie durant le week-end, forçant 15'000 personnes à prendre la fuite.

Certaines zones seraient entièrement régies par les islamistes, mais cela reste difficile à confirmer, d'autant que l'armée tente de minimiser l'étendue de la crise.

Une émotion mondiale

Le sort des otages de Chibok a suscité une très vive émotion au Nigeria et dans le monde, et suscité la campagne #bring back our girls, relayée par les réseaux sociaux.

Des personnalités telles que le pape François, la première dame des Etats-Unis Michelle Obama ou l'actrice Angelina Jolie ont exprimé leur soutien.