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Le Royaume-Uni continue d'exporter des armes vers la Russie

David Cameron a ouvert lundi le salon de Farnborough. [Andy Rain]
David Cameron a ouvert lundi le salon aérien de Farnborough. - [Andy Rain]
Selon un rapport parlementaire britannique publié mercredi, le Royaume-Uni continue d'exporter des armes et de l'équipement militaire vers la Russie.

Deux jours après les critiques de David Cameron sur la vente par la France de navires militaires à Moscou, un rapport parlementaire britannique publié mercredi affirme que le Royaume-Uni continue aussi d'exporter des armes et de l'équipement militaire vers la Russie.

Le Premier ministre britannique a appelé l'Union européenne à proscrire les ventes d'armes à la Russie - accusée d'équiper et de former les séparatistes prorusses en Ukraine - et a affirmé lundi que le Royaume-Uni avait déjà arrêté de telles exportations, comme promis en mars.

Fusils de précision

Mais ce rapport met en lumière que 251 licences délivrées par le gouvernement britannique permettant la vente de biens pour une valeur d'environ 203 millions de francs sont toujours en vigueur.

Ces licences d'exportation autorisent la vente de fusils de précision, de munitions pour armes légères, de gilets pare-balles, d'"équipement cryptographique", de communication militaire et de vision nocturne. Seules 31 licences ont été suspendues ou retirées.

agences/fb

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Fortes déclarations

Interrogé sur la vente des navires militaires français "Mistral" à la Russie, David Cameron avait répondu lundi:

"franchement, il serait impensable dans ce pays de mener à bien une commande comme celle qu'ont les Français mais nous devons mettre la pression sur tous nos partenaires pour dire que nous ne pouvons pas continuer à faire des affaires comme si de rien n'était avec un pays, quand il se comporte comme ça".

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait répondu dès le lendemain en ironisant:

"les Anglais ont été extrêmement aimables entre guillemets, en disant: jamais nous n'aurions fait cela ... Je leur ai dit aussi: chers amis britanniques, parlons aussi de la finance. J'ai cru comprendre qu'il y avait pas mal d'oligarques russes à Londres".