Dans un entretien accordé à Reuters, le commandant pro-russe du "bataillon Vostok" en Ukraine, Alexandre Khodakovski n'exclut pas que le missile qui aurait atteint l'avion de ligne malaisien soit venu de Russie et y ait été renvoyé après le drame.
"J'étais au courant de la présence de cette batterie de Bouk. On m'en avait parlé. Je pense qu'elle a ensuite été renvoyée là d'où elle venait (...) afin d'effacer les preuves de sa présence."
Kiev potentiellement responsable
Et d'ajouter: "Je ne dis pas que la Russie a donné (aux rebelles) un tel missile mais si on m'en avait proposé un, j'aurais accepté. Mais je ne l'aurais pas utilisé contre une cible inoffensive, je l'aurais tiré uniquement pour protéger des vies en cas d'attaque aérienne."
Pour le chef militaire, s'il est démontré que l'appareil a bien été touché par un missile, les autorités de Kiev ont provoqué ce drame en menant d'intenses opérations aériennes dans le secteur en sachant que les missiles y étaient déployés.
ats/pym
Petits impacts sur le fuselage
Des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et des experts malaisiens ont découvert de petits impacts sur le fuselage du Boeing.
Ce sont "presque des perforations", a annoncé un porte-parole de l'OSCE. "Certaines pièces que nous avons vues et photographiées présentent des impacts, presque des traces de perforations du fuselage", a-t-il ajouté. Ces pièces ont "beaucoup intéressé" les experts malaisiens, a-t-il noté.