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Un chef militaire pro-russe admet la présence de missiles sol-air

Les restes d'un moteur du Boeing 777 de la Malaysia Airlines abattu en Ukraine. [AP Photo/Vadim Ghirda]
MH17, la piste des séparatistes prorusses se précise / Audio de l'info / 1 min. / le 24 juillet 2014
Un chef militaire pro-russe en Ukraine a reconnu que les rebelles possédaient des missiles sol-air Bouk de fabrication russe, soupçonnés par Washington d'avoir détruit le Boeing malaisien.

Dans un entretien accordé à Reuters, le commandant  pro-russe du "bataillon Vostok" en Ukraine, Alexandre Khodakovski n'exclut pas que le missile qui aurait atteint l'avion de ligne malaisien soit venu de Russie et y ait été renvoyé après le drame.

"J'étais au courant de la présence de cette batterie de Bouk. On m'en avait parlé. Je pense qu'elle a ensuite été renvoyée là d'où elle venait (...) afin d'effacer les preuves de sa présence."

Kiev potentiellement responsable

Et d'ajouter: "Je ne dis pas que la Russie a donné (aux rebelles) un tel missile mais si on m'en avait proposé un, j'aurais accepté. Mais je ne l'aurais pas utilisé contre une cible inoffensive, je l'aurais tiré uniquement pour protéger des vies en cas d'attaque aérienne."

Pour le chef militaire,  s'il est démontré que l'appareil a bien été touché par un missile, les autorités de Kiev ont provoqué ce drame en menant d'intenses opérations aériennes dans le secteur en sachant que les missiles y étaient déployés.

ats/pym

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Petits impacts sur le fuselage

Des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et des experts malaisiens ont découvert de petits impacts sur le fuselage du Boeing.

Ce sont "presque des perforations", a annoncé un porte-parole de l'OSCE. "Certaines pièces que nous avons vues et photographiées présentent des impacts, presque des traces de perforations du fuselage", a-t-il ajouté. Ces pièces ont "beaucoup intéressé" les experts malaisiens, a-t-il noté.