Des soldats français, maliens et néerlandais étaient mobilisés vendredi sur les lieux du crash de l'avion affrété par Air Algérie, alors que François Hollande a assuré qu'il n'y avait aucun survivant.
Un détachement d'une centaine de soldats français a entrepris vendredi de recueillir les corps des 118 victimes (dont 54 Français et une Lausannoise de 30 ans) de la catastrophe de l'avion qui s'est écrasé jeudi dans le nord du Mali. Appuyés de 60 soldats maliens et de 40 Néerlandais de la Minusma (force de paix de l'ONU au Mali), ils devaient aussi sécuriser la zone et recueillir des éléments utiles à l'enquête.
"Une boîte noire a été récupérée et acheminée vers Gao", a indiqué le président français François Hollande, en annonçant qu'il n'y avait aucun survivant. "Nous ne sommes même pas certains que nous puissions reconstituer les corps tellement les morceaux sont émiettés", a averti le Premier ministre du Burkina Faso.
Mauvaises conditions météo
![Les conditions métérologiques étaient difficiles au moment de la disparition de l'avion. [sat24.com]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/6x87ce-27854184.image?mw=1280 "Les conditions métérologiques étaient difficiles au moment de la disparition de l'avion. [sat24.com]")
Les conditions météorologiques demeurent l'hypothèse privilégiée pour expliquer l'accident. Des gardiens de troupeaux ont indiqué que l'appareil avait été touché par la foudre et qu'il était en feu quand il est tombé.
Paris a annoncé écarter la possibilité d'un tir depuis le sol "hautement improbable, voire impossible".
Les enquêteurs du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) sont attendus samedi sur le site.
agences/mre/bri
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Un avion loué à des Espagnols
L'avion effectuait la liaison Ouagadougou-Alger depuis une cinquantaine de minutes lorsque le contact a été perdu.
Le MD-83 avait été loué début juillet à la compagnie espagnole Swiftair par Air Algérie.
Les six membres d'équipage étaient d'ailleurs de nationalité espagnole. La compagnie a confirmé la disparition de l'un des ses appareils immatriculé EC-LTV jeudi.
Dix membres d'une même famille
Parmi les victimes françaises, dix personnes faisaient partie d'une même famille résidant dans l'est de l'hexagone.
L'épave repérée par un drone français
Les restes de l'avion ont été découverts dans la région de Gossi au Mali, "à proximité de la frontière du Burkina Faso".
La zone a été repérée durant la nuit grâce à un drone d'observation français sur la base d'une information fournie par les autorités du Burkina.
Des militaires français venus de la base de Gao, dans le nord du Mali, se sont ensuite rendus sur le site vers 2h00 et ont "formellement identifié l'appareil".