"A la suite des tirs incessants de roquettes par le Hamas durant la trêve humanitaire (...), l'armée va reprendre immédiatement son activité dans la bande de Gaza, dans les airs, sur la mer et au sol", a annoncé l'armée israélienne dimanche. Sept Palestiniens ont péri dans les premières frappes.
Le cabinet de sécurité israélien avait dans un premier temps accepté samedi soir de prolonger jusqu'à dimanche minuit la trêve qui a offert un court répit samedi à la population de Gaza.
Mais le Hamas avait rejeté cette extension et repris dans la soirée ses tirs vers Israël. Environ 25 roquettes ont visé le territoire israélien depuis dimanche soir, selon l'armée, qui y a répondu par des "tirs d'artilleries localisés".
Conditions du Hamas
"Aucune trêve humanitaire n'est valable sans retrait des chars israéliens de la bande de Gaza", avait prévenu un porte-parole du Hamas.
Les responsables israéliens excluent de leur côté un retrait tant que l'armée israélienne n'aura pas réduit à néant la puissance de feu du Hamas et en particulier détruit son réseau souterrain et ses tunnels.
Depuis plus de deux semaines, le Hamas pose comme condition à un cessez-le-feu une levée du blocus imposé depuis 2006 à la bande de Gaza par Israël.
afp/cab/mre
Plus de 1000 morts
Durant la journée de samedi, 147 corps ont été retirés de ces décombres, selon un bilan des secours qui porte à plus de 1000 le nombre de Palestiniens tués à Gaza depuis le début de l'offensive le 8 juillet.
L'Agence pour l'aide aux réfugiés de Palestine (UNRWA) a fait état de plus de 160'000 Palestiniens réfugiés dans ses bâtiments.
Côté israélien, l'armée fait état de 43 soldats tués. Deux civils israéliens ainsi qu'un travailleur immigré thaïlandais ont par ailleurs été victimes de tirs de roquettes palestiniennes.