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Israël frappe la maison du dirigeant du Hamas, Ismaïl Haniyeh à Gaza

La bande de Gaza a été visée par des bombes lundi matin. [Keystone - AP Photo/Hatem Moussa]
Israël frappe la maison du dirigeant du Hamas Ismaïl Haniyeh à Gaza / Audio de l'info / 1 min. / le 29 juillet 2014
Le conflit entre Israël et le Hamas connaissait mardi un inquiétant regain de violence, les bombardements nocturnes incessants sur la bande de Gaza, ayant couvert tout espoir de trêve.

L'aviation israélienne a bombardé dans la nuit de lundi à mardi la maison d'Ismaïl Haniyeh, le plus haut dirigeant du Hamas à Gaza. Le raid n'a pas fait de victimes, selon le ministère gazaoui de l'Intérieur.

Ismaïl Haniyeh se trouve dans le camp de réfugiés de Chati, dans le nord-ouest de Gaza, a affirmé mardi son fils, ajoutant qu'il n'y avait personne à l'intérieur de la maison à ce moment-là.

Levée du blocus israélien

Les bombardements et les tirs d'artillerie israéliens se succédaient mardi matin sur l'ensemble de la bande de Gaza. Ils ont fait depuis minuit (23h00 en Suisse) au moins 17 morts, dont quatre enfants.

Le dirigeant du Hamas à Gaza Ismaïl Haniyeh était apparu le 21 juillet à la télévision du Hamas et avait réitéré lundi les conditions du mouvement islamiste en vue d'un cessez-le-feu avec Israël, à savoir la levée du blocus israélien et la libération des prisonniers du Hamas.

agences/fb

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53 soldats israéliens tués

Cinq soldats israéliens ont été tués lundi lors de combats avec un commando de Palestiniens qui ont tenté de s'infiltrer en Israël, via un tunnel à Nahal Oz, près de la frontière avec Gaza, a annoncé mardi l'armée.

Israël a perdu en tout 53 soldats, le bilan le plus lourd depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006. Trois civils israéliens ont été tués par des tirs de roquettes ou d'obus de mortier. Côté palestinien, le bilan est beaucoup plus lourd avec plus de 1113 tués, dont 26 mardi.

"Longue campagne"

Le Premier ministre israélien a appelé lundi soir ses concitoyens à se préparer à une "longue campagne" dans la bande de Gaza, réduisant le mince espoir d'une trêve à l'occasion de la fin du ramadan.