Dix-sept personnes, dont trois enfants, ont péri lundi soir à Gorlivka (entre Donetsk et Slaviansk), théâtre d'affrontements depuis cinq jours entre l'armée ukrainienne et les séparatistes pro-russes. Cinq civils ont aussi trouvé la mort dans l'explosion d'un obus sur une maison de retraite à Lougansk.
A Donetsk même, un immeuble d'habitation et un autre de bureaux ont été touchés par des tirs de gros calibre. Et à Lougansk, autre bastion rebelle, les autorités locales ont indiqué que cinq civils avaient été tués et Kiev a évoqué des tirs aux lance-roquettes contre l'aéroport.
Nouvelles prises
Les forces ukrainiennes ont intensifié leur offensive ces derniers jours et ont revendiqué mardi de nouvelles prises, notamment le village de Stepanivka, à environ 80 kilomètres à l'est de Donetsk. Cette zone se trouve entre la frontière russe et le site, où le Boeing malaisien s'est écrasé le 17 juillet.
agences/pym
Site du crash inaccessible aux experts
Pour le troisième jour consécutif mardi, les experts néerlandais et australiens ont renoncé à se rendre sur les lieux de l'accident où restent débris et dépouilles.
Le président en exercice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) Didier Burkhalter a appelé à un cessez-le-feu immédiat pour leur permettre de rallier ce site. Mais les séparatistes ont accusé l'OSCE de "servir les intérêts des Etats-Unis et de l'Ukraine". Ils ont menacé d'empêcher ses observateurs de se rendre sur les lieux du crash de la Malaysia Airlines.