Alors que les violences ont fait plus de 100 morts dans la bande de Gaza mardi, l'espoir d'une trêve humanitaire entre Israël et le Hamas a recommencé à faire son chemin.
A en croire le secrétaire d'Etat américain John Kerry, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a "soulevé l'idée et la possibilité d'un cessez-le-feu", lors d'un téléphonr lundi.
Possible trêve démentie
Le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui chapeaute l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, avait affirmé que l'OLP, tout comme le Jihad islamique et le Hamas qui contrôle la bande de Gaza étaient "prêts à une trêve humanitaire de 24 heures".
Mais le chef de Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, a rappelé la position de son organisation: pas de trêve "sans l'arrêt de l'agression et la levée du siège", le blocus israélien imposé depuis 2006.
Ces derniers jours, plusieurs annonces de trêve n'ont pas permis de mettre un terme au conflit.
afp/fxl
Nouvelles violences meurtrières
Sur le terrain, le conflit entre Israël et le Hamas a connu mardi un regain de violence avec des bombardements sur toute la bande de Gaza.
Plus de 100 corps ont été amenés dans les différents morgues de Gaza mardi, après d'intenses frappes de l'armée israélienne sur l'ensemble de l'enclave.
Depuis le début du conflit le 8 juillet, plus de 1200 Palestiniens sont morts. Le bilan des morts israéliens est de 53 soldats et trois civils.
L'armée israélienne a affirmé avoir tué plus de 300 combattants du Hamas et frappé quelque 3900 "sites terroristes" depuis le début du conflit
Gaza sans électricité
L'unique centrale électrique du territoire, qui assure en temps normal 30% de ses besoins en électricité, a été bombardée et a cessé de fonctionner.
Mardi en milieu d'après-midi, elle était toujours en flammes, dégageait un épais panache de fumée noire.
Selon l'Autorité de l'Energie de Gaza, le territoire devait être quasiment entièrement plongé dans le noir mardi soir.