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L'armée ukrainienne reprend une ville proche de Donetsk

Un homme prend une photo depuis un immeuble de Donetsk endommagé par un tir d'obus. [AP Photo/Dmitry Lovetsky]
Un homme prend une photo depuis un immeuble de Donetsk endommagé par un tir d'obus. - [AP Photo/Dmitry Lovetsky]
Les forces ukrainiennes ont annoncé mercredi avoir repris aux séparatistes la ville d'Avdiivka, près de Donetsk, mais, parallèlement, elles essuient de nouvelles attaques depuis la Russie.

L'armée ukrainienne progresse vers Donetsk mercredi, et annonce avoir repris aux séparatistes la ville d'Avdiika, à une dizaine de kilomètres au nord.

L'état-major des opérations ukrainiennes dans l'est précise que l'armée a fait l'objet de plusieurs attaques, notamment mardi soir lorsque des tirs en provenance du territoire russe ont visé le point de passage de la frontière à Dovjanski. Les troupes n'ont cependant subi aucune perte durant la nuit.

Intensification des combats

Depuis qu'elles ont repris le bastion rebelle de Slaviansk début juillet, les forces ukrainiennes gagnent progressivement du terrain et se rapprochent des grandes villes de la région où sont retranchés les séparatistes, Donetsk et Lougansk.

L'armée a intensifié ces derniers jours les combats dans la zone séparant ces deux villes, et près de la frontière avec la Russie, accusée par Kiev et les Occidentaux d'alimenter la rébellion en armes et en combattants.

ats/pym

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Un chef séparatiste interdit les jurons à ses troupes

Un chef des séparatistes pro-russes de l'est de l'Ukraine a interdit à ses troupes les mots grossiers, expliquant qu'ils "rabaissent spirituellement et mènent à la défaite", selon un document publié sur Twitter par les insurgés de Donetsk.

Les jurons en public seront désormais considérés comme une "sérieuse infraction disciplinaire", prévient dans ce décret Igor Strelkov, ministre de la Défense de la République autoproclamée de Donetsk.

L'accès au crash bloqué

Les combats entre l'armée et les séparatistes empêchent à nouveau les enquêteurs internationaux de se rendre sur le site du crash du MH17, a annoncé le chef néerlandais de la mission de rapatriement des corps des victimes.

"L'insécurité sur la route et le long de la route est trop importante", a déclaré Pieter-Jaap. "C'est ce que nous avons conclu sur la base d'une mission de reconnaissance de l'OSCE".