Navi Pillay, 73 ans, s'est présentée jeudi pour la dernière fois devant la presse à Genève avant de quitter son poste de Haut Commissaire aux droits de l'homme.
La Sud-Africaine, fille d'immigrés tamouls, était entrée en fonction en septembre 2008 après avoir été juge à la Cour pénale internationale et au Tribunal pénal international sur le Rwanda.
Navi Pillay a confié que l'heure de la retraite est venue et qu'elle n'acceptera pas de nouvelle position officielle: "Je vais continuer mon travail de défenseuse des droits humains de manière informelle, notamment dans les contacts avec les universités", a dit l'ex-militante anti-apartheid.
Crimes de guerre à Gaza
Pour son dernier point presse, Navi Pillay a affirmé que les violations du droit international commises par Israël à Gaza sont incontestables. L'Etat hébreu a violé les principes de proportionnalité et de précaution.
Elle a aussi affirmé que les attaques contre les hôpitaux et les écoles de l'ONU peuvent être considérées comme des crimes de guerre.
ats/boi
Un Jordanien pour la remplacer
C'est le prince Zaid Raad Zeid Al-Hussein, ambassadeur de Jordanie à l'ONU à New York, qui va succéder à Navi Pillay le 1er septembre.
Il a été nommé en juin par l'Assemblée générale de l'ONU pour diriger le Haut Commissariat aux droits de l'homme, qui totalise quelque 1200 collaborateurs à Genève.