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Berne ajoute à sa liste noire 26 personnes liées à la crise en Ukraine

Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann. [Salvatore Di Nolfi]
Le chef du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche Johann Schneider-Ammann. - [Salvatore Di Nolfi]
Les mesures suisses visant à empêcher le contournement de sanctions internationales liées à la crise en Ukraine vont concerner 26 personnes et 18 organisations supplémentaires.

Vingt-six personnes ont été ajoutées lundi à l’ordonnance instituant des mesures visant à empêcher le contournement de sanctions internationales en lien avec la situation en Ukraine, a annoncé mardi le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR).

Dix-huit entreprises ou organisations sont aussi visées. Les mesures entrent en vigueur mardi à 18h00, précise le DEFR dans son communiqué.

Séparatistes pro-russes visés

Elles visent majoritairement des séparatistes pro-russes ayant des responsabilités dans les entités politiques établies par les rebelles à Donetsk ou Lougansk.

Le Conseil fédéral a décidé en mars de ne pas imposer de sanctions à la Russie, contrairement aux Etats-Unis et à l'Union européenne. Le 2 avril, il a cependant prononcé une interdiction de nouer de nouvelles affaires avec les personnes ciblées par les sanctions européennes et l'obligation de déclarer les relations déjà entretenues.

ats/ptur

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Le Japon décide de nouvelles sanctions

Le Japon a officiellement décidé mardi de nouvelles sanctions contre "ceux qui sont impliqués dans le rattachement de la Crimée et la déstabilisation de l'Ukraine".

Le gouvernement de Shinzo Abe a approuvé le gel des avoirs de 40 personnes et deux organisations, l'ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch étant en tête de liste. Tokyo a aussi commencé à contrôler plus sévèrement les importations de produits fabriqués en Crimée.

Ces sanctions ont été qualifiées d'"acte inamical et irréfléchi" par Moscou.