Les autorités turques ont interpellé mardi 33 policiers accusés notamment d'écoutes illégales des conversations téléphoniques du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et de son entourage, a rapporté la chaîne d'information en continu NTV.
Ce nouveau coup de filet a débuté mardi à l'aube à Istanbul et s'est poursuivi dans la matinée dans 14 provinces, notamment dans le sud-est turc à majorité kurde.
Il survient à quelques jours du premier tour, dimanche, de l'élection présidentielle, disputée pour la première fois au suffrage universel direct. Candidat du parti AKP au pouvoir depuis 2002, le Premier ministre fait figure de grand favori.
"Calendrier politique"
Le chef du principal parti d'opposition, le CHP (social-démocrate), a dénoncé le calendrier très politique de cette 2e vague d'arrestations.
Le coup de filet de mardi s'inscrit dans le cadre d'une opération visant les membres de la police et de la magistrature soupçonnés de constituer un "Etat parallèle" hostile à l'actuel gouvernement.
afp/ptur