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Le "cerveau" présumé du meurtre des trois jeunes Israéliens arrêté

Les Israéliens pleurent et allument des bougies à la place Rabin à Tel-Aviv. [AFP PHOTO/OREN ZI]
La vérité sur l'arrestation à Ramallah interpelle en Cisjordanie / Le 12h30 / 1 min. / le 7 août 2014
Selon les médias israéliens, un suspect palestinien a reconnu avoir reçu le soutien du Hamas pour armer le commando qui a enlevé et tué trois adolescents israéliens en juin, causant l'escalade de la violence.

Les autorités israéliennes ont annoncé avoir arrêté un Palestinien, soupçonné d'être le "cerveau" présumé de l'enlèvement le 12 juin de trois adolescents israéliens, retrouvés morts deux semaines plus tard. Un événement qui a déclenché une escalade de violence et le conflit entre Israël et le Hamas.

L'arrestation le 11 juillet de ce résident de la ville d'Hebron en Cisjordanie, âgé de 40 ans, a été rendue publique mardi dans un document relatif à l'affaire du triple meurtre dans lequel il est évoqué la possibilité de détruire sa maison ainsi que celle des deux autres suspects - toujours en fuite - comme mesure punitive.

Aveux du suspect

Selon le document, le Palestinien aurait avoué avoir aidé à organiser l'enlèvement en s'assurant le soutien financier du Hamas et en achetant des armes qu'il aurait ensuite fournies à ses deux complices pour qu'ils mènent l'attaque.

Le suspect aurait également reconnu avoir aidé à enterrer les trois victimes dans un lopin de terre qu'il avait acheté quelques mois plus tôt.

agences/fb

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Montée des tensions

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait accusé le Hamas d'être responsable de l'enlèvement, ce que le mouvement islamiste, tout en saluant l'opération "contre l'occupation israélienne", avait démenti.

Un mois avant le début de l'opération israélienne à Gaza, l'armée avait mené un vaste coup de filet en Cisjordanie occupée pour retrouver les trois étudiants et démanteler les infrastructures politiques et caritatives du mouvement islamiste Hamas.

Près de 600 Palestiniens avaient été arrêtés, dont les deux tiers étaient des membres du groupe armé, selon des sources palestiniennes.