Israël accepte que le cessez-le-feu observé depuis mardi dans la bande de Gaza soit prolongé sans limite dans le temps, au-delà de son expiration prévue vendredi, selon un officiel israélien. "Il n'y a pas d'accord pour prolonger le cessez-le-feu", a pour sa part écrit le chef adjoint du Hamas Abou Marzouk sur son compte Twitter.
Le respect persistant du cessez-le-feu a permis à un semblant de normalité de revenir dans le territoire dévasté. deux jours après la fin de l'offensive israélienne.
Difficile médiation
Par ailleurs, des médiateurs égyptiens ont relayé mercredi auprès des négociateurs palestiniens les exigences des Israéliens. Ces discussions entrent dans le cadre de pourparlers au Caire en vue d'une trêve durable à Gaza.
Mais les exigences des deux parties semblent difficilement conciliables. Israël réclame que le Hamas et les autres groupes armés déposent les armes, ce que le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza refuse catégoriquement.
ats/fxl
Le président du CICR se dit très choqué de la situation à Gaza
Le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Peter Maurer s'est dit "profondément choqué" de la situation dans la bande de Gaza. "Je n'ai encore jamais vu de destructions si massives", a-t-il déclaré, en pleine mission de trois jours dans la région.
Le Suisse s'est surtout dit très déterminé "à ce que ceci ne se répète jamais". "Nous devons faire mieux et plus", selon le président du CICR. "Je suis profondément choqué par ce que j'ai vu et en colère que nous n'ayons pas pu l'empêcher", a encore déclaré Peter Maurer.
Le Premier ministre israélien justifie l'opération militaire
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a affirmé mercredi que l'opération israélienne dans la bande de Gaza était "justifiée" et "proportionnée" à la menace représentée par le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle l'enclave. "Je pense que c'était justifié, je pense que c'était proportionné", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.