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Barack Obama refuse de fixer un calendrier sur la fin des frappes en Irak

Des chasseurs américains sur le pont du USS Gerge H.W Bush, qui participent aux frappes contre l'Etat islamique. [EPA/JOSHUA CARD]
Des chasseurs américains sur le pont du USS Gerge H.W Bush, qui participent aux frappes contre l'Etat islamique. - [EPA/JOSHUA CARD]
Le conflit en Irak ne va pas se régler "en quelques semaines" a affirmé samedi Barack Obama, qui a également indiqué ne pas avoir de date prévue pour la fin des frappes aériennes américaines.

Au lendemain des premières frappes américaines pour enrayer l'avancée des jihadistes de l'Etat islamique (EI) dans le nord de l'Irak, le président américain Barack Obama a déclaré samedi que ce conflit n'allait pas se régler "en quelques semaines",

Indiquant que les Etats-Unis avaient été poussés à intervenir en raison de l'avancée "plus rapide" que prévu de l'EI, Barack Obama a précisé qu'il n'avait pas de calendrier sur la fin des frappes. Il avait plus tôt affirmé qu'il les continuerait, "si nécessaire".

Vivres parachutées

Durant la nuit de vendredi à samedi, de l'eau et des rations militaires ont par ailleurs été larguées par l'aviation américaine dans les montagnes de Sinjar, où des dizaines de milliers de Yazidis ont fui la progression des combattants sunnites de l'Etat islamique qui considèrent les adeptes de ce culte pré-islamique comme des "adorateurs du diable".

"A ce jour, en coordination avec le gouvernement irakien, l'aviation américaine a fourni 36'224 rations alimentaires et 6822 gallons d'eau potable (25'000 litres environ)", a précisé le Pentagone, qui sera à l'avenir appuyé par la Grande-Bretagne et la France (voir encadré).

La vidéo de l'opération:

Après des mois passés à repousser l'idée d'un engagement militaire direct dans la crise irakienne, le président américain a fini par autoriser jeudi des bombardements pour enrayer la progression des insurgés sunnites.

ats/mre/mac

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Pas de troupes américaines en Irak

Barack Obama a assuré qu'il ne permettrait "pas que les Etats-Unis soient à nouveau entraînés dans une guerre en Irak" et qu'il n'était pas question d'envoyer "des troupes américaines (...), parce qu'il n'y a pas de solution militaire américaine à la crise là-bas".

Le président américain a cependant souligné qu'il ne fallait pas permettre à "ces terroristes d'avoir un refuge permanent d'où ils pourront attaquer les Etats-Unis".

L'appel du pape sur Twitter

Je demande à la communauté internationale de protéger toutes les victimes de la violence en Iraq

— Pape François (@Pontifex_fr) 9 Août 2014

Munitions livrées aux peshmergas

Un autre type de matériel a  été livré vendredi aux peshmergas, les forces kurdes, à Erbil, capitale de la région autonome du Kurdistan irakien. Un avion de transport C-130 du gouvernement irakien y a acheminé des munitions pour des petits calibres.

D'autres livraisons pourraient suivre pour répondre aux demandes des Kurdes, qui réclament notamment des mortiers et des fusils d'assaut AK-47.

Les Etats-Unis s'efforcent de faciliter de futures livraisons, a déclaré un responsable américain. L'administration Obama travaille en coopération avec le gouvernement irakien pour que ces équipements militaires soient livrés "aussi vite que possible", a ajouté ce responsable.

Londres et Paris partageront l'effort humanitaire

Le Premier ministre britannique David Cameron et le président français François Hollande vont soutenir l'effort humanitaire initié par les Etats-Unis dans le nord de l'Irak, a déclaré samedi Barack Obama après s'être entretenu avec les deux dirigeants européens.